Dans la ville du sud des États-Unis où s’est écrite l’histoire de la lutte pour le droit de vote des Africains-Américains, des militants ont organisé un faux procès pour dénoncer le démantèlement des politiques de diversité et d’inclusion mené par Donald Trump.
Donald Trump a désigné l’Afrique du Sud comme adversaire, en raison d’une supposée politique de discrimination envers les Blancs. Mais cette offensive dévoile aussi le lien idéologique fort entre l’extrême droite afrikaner et les technofascistes au pouvoir à Washington.
Des rassemblements ont eu lieu vendredi dans une trentaine de villes des États-Unis pour dénoncer les attaques contre la science de la part de l’administration Trump. Reportage à Birmingham, dans le sud des États-Unis, dont l’université est connue dans le monde entier pour ses recherches en médecine.
L’administration a mis à la porte un très grand nombre de scientifiques dans les agences fédérales. Celles et ceux qui restent se taisent et doivent censurer leurs travaux. Mais la mobilisation s’organise, avec une première mobilisation internationale vendredi 7 mars.
Joe Biden a laissé à Donald Trump un arsenal sans précédent d’outils de surveillance biométrique, de géolocalisation ou d’intrusion informatique qui l’aideront à réaliser son projet migratoire de « plus grande opération de déportation de l’histoire ».
Lors de réunions dans leurs circonscriptions, des représentants républicains au Congrès ont subi les foudres de leurs administrés. Parmi les sujets de mécontentement qui reviennent le plus, les coupes budgétaires et les licenciements d’employés fédéraux opérés par Elon Musk.
Donald Trump n’a cessé de dire qu’il expulserait des immigrés par millions, avant d’envoyer l’armée à la frontière sud et de s’en prendre au droit du sol. Mediapart tente de comprendre ce qu’il pourrait réellement mettre en place, alors que les défenseurs des droits humains préparent leurs recours.
Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, le 47e président des États-Unis a mis en œuvre son programme de manière méthodique. Il vise la démolition de l’administration fédérale et, plus largement, de la démocratie états-unienne.
À 40 ans, le vice-président des États-Unis se présente à la fois comme l’intellectuel et l’avenir du trumpisme. Son terrifiant discours de Munich incarne une idéologie réactionnaire radicale, catholique et patriote, tissée d’un désir de revanche.
La capitale résiste d’ordinaire aux alternances politiques. Mais Donald Trump veut laisser son empreinte sur la ville, largement acquise aux démocrates. Cas exceptionnel aux États-Unis, elle dépend directement de l’État fédéral.
Contrairement à ce qu’affirme l’homme le plus riche du monde, sa mission gouvernementale est entourée d’opacité. Un mois après l’investiture de Donald Trump, ses sociétés semblent déjà en bénéficier.
Un document recueilli par Mediapart et provenant du service EducationUSA, chargé des étudiants étrangers aux États-Unis, détaille comment le trumpisme entend supprimer les femmes, les minorités et les personnes défavorisées des cercles académiques.
Après le démantèlement de l’agence des États-Unis pour l’aide internationale par le bureau d’Elon Musk, un cadre de l’organisation témoigne dans Mediapart de la brutalité des méthodes employées pour détruire l’État fédéral. Et de leur illégalité.
Minoritaire au Congrès, le Parti démocrate en est réduit à des actions coups-de-poing pour se faire entendre. Les politiques dévastatrices d’Elon Musk lui en donnent de nombreuses occasions. Et certaines mesures prises par Donald Trump se révèlent impopulaires.
Pour son deuxième mandat, Donald Trump est décidé à passer au bulldozer en ignorant les limites juridiques constitutionnelles et légales. Entretien avec Heidi Kitrosser, professeure à l’université Northwestern, spécialiste des questions de séparation des pouvoirs et de la liberté d’expression.
Près de trois semaines après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la résistance s’organise. Les grandes manifestations de 2017 ont toutefois laissé place outre-Atlantique à de nouvelles formes de mobilisation, mais aussi aux doutes.