Politique Analyse

Les macronistes évitent la disparition mais voient venir l’implosion

La dissolution de l’Assemblée nationale a fait perdre aux macronistes la majorité relative dont ils disposaient. À la faveur des désistements, la coalition présidentielle conserve toutefois 150 sièges. La suite laisse présager une scission dans les rangs, autour d’une question : faut-il proposer à la gauche une coalition ?

Ilyes Ramdani

Un mélange de surprise, de soulagement et d’inquiétude. Les soutiens d’Emmanuel Macron avaient, dimanche soir, le sourire des survivants. Après une campagne passée à craindre l’effacement de la scène politique, la coalition présidentielle se réjouissait de sa deuxième place dans le futur hémicycle. Avec 150 sièges, l’ancienne majorité est reléguée au second rang des forces politiques, derrière la gauche unie, mais devant le Rassemblement national (RN).

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter