Ces six mois où le RN a été « dédiabolisé » de façon express
Avec ses plus de 13 millions de voix au second tour de la présidentielle, ses 89 députés et ses deux vice-présidences à l’Assemblée nationale, le RN escompte entrer enfin dans le jeu républicain, bien aidé en cela par l’attitude de la majorité. Mais la « priorité nationale » sera-t-elle jamais compatible avec la République ?
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
YY aller tantôt par petites touches, tantôt à grands coups de poing. Le ripolinage du Rassemblement national (RN), appelé « dédiabolisation », s’est très largement accéléré ces six derniers mois. Le 13 octobre, Louis Aliot, maire RN de Perpignan (Pyrénées-Orientales) et candidat à la succession de Marine Le Pen à la présidence du parti d'extrême droite, reçoit les époux Klarsfeld, Serge et Beate, célèbres chasseurs de nazis, pour leur remettre la médaille de la ville. Un événement certes local mais dont la symbolique est nationale.
