Cette semaine, les dirigeants français et britannique en visite à Washington ont tenté de masquer l’ampleur des divergences entre les États-Unis et l’Europe sur l’Ukraine. Mais l’humiliation de Volodymyr Zelensky vendredi à la Maison-Blanche acte définitivement la complicité entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Dès son ouverture, la mascarade de la renégociation de la réforme des retraites se révèle pire qu’annoncée : FO claque la porte et Bayrou affirme qu’en cas de désaccord ce serait retour à la case départ ou référendum. Quant au patronat, il pousse pour introduire une dose de capitalisation dans le système.
Le ministre de l’intérieur poursuit sa campagne pour la présidence du parti Les Républicains. Dans le Nord, les militants de toute la droite se laissent séduire par une ligne dure. Et voient en Bruno Retailleau le possible retour d’un chef.
Le film qui a triomphé vendredi aux Césars avec sept récompenses, en lice dimanche aux Oscars, a connu une réception électrique au Mexique. Le regard surplombant du cinéaste français est mis en cause, accusé d’exotiser à peu de frais un sujet douloureux, celui des victimes du narcotrafic.
Premier établissement français à voter la fin d’un partenariat avec une université israélienne, Sciences Po Strasbourg a finalement fait machine arrière en décembre. Depuis, un conflit larvé oppose étudiants, professeurs et direction, et le dialogue semble s’être rompu.
Dans un arrêt rendu jeudi, la Cour européenne des droits de l’homme conclut à une violation du « droit à la vie ». L’État français doit verser 50 000 euros à la famille du jeune manifestant, tué par la grenade offensive d’un gendarme le 26 octobre 2014.
Bruno Retailleau a de nouveau soulevé l’éventualité de toucher au texte fondamental pour durcir les politiques migratoires. Une marotte de la droite et de l’extrême droite, qui gagne du terrain au sein du camp présidentiel, où de moins en moins de mains tremblent à l’idée de modifier la Constitution.
Le premier ministre annonce que la France va « réexaminer tous les accords » avec l’Algérie, menaçant de les remettre en cause d’ici six semaines. Une stratégie du bras de fer que réclamait Bruno Retailleau, mais que redoutaient les diplomates. Emmanuel Macron, lui, est toujours mutique.
La préfecture du Rhône a adressé un courrier aux deux collectivités, leur demandant de renoncer au congé menstruel mis en place pour leurs agentes aux règles douloureuses. Les services de l’État s’appuient sur des décisions judiciaires récentes.
La Commission européenne a présenté mercredi un projet de révision de textes clés du Pacte vert issus du précédent mandat. En théorie pour renforcer la compétitivité en réduisant la bureaucratie. Les ONG dénoncent une dérégulation sous la pression des lobbies et des extrêmes droites.