Une prof de français, un agriculteur, une écrivaine. De Tours à Saint-Malo, en passant par Mauges-sur-Loire, trois parcours différents se rejoignent sur une conviction : la loi Duplomb est une aberration.
Le sidérurgiste (ex-Ascometal), qui emploie 720 personnes sur quatre sites en France, n’a plus un sou en caisse. Le fonds d’investissement Greybull Capital, qui l’avait repris in extremis en juillet 2024, n’a pas versé les 90 millions d’euros promis. L’État, lui, a bien versé 85 millions. En vain.
Depuis le 10 juillet, dix des douze agents de Paris adresse sont en grève. Ils réclament des locaux dignes pour accueillir les plus précaires et une prime mensuelle de 140 euros. S’ils ont déjà obtenu le déménagement du service, les revendications salariales n’ont pas été satisfaites.
Des foyers aux cités, les immigrés non européens ont longtemps vécu cachés, et leur musique était inaudible, ou presque, hors de leurs communautés. Avec le soutien de réseaux militants, leur parole s’est libérée après Mai-68, avant que les nouvelles générations se fassent entendre.
Donald Trump et Elon Musk se chamaillent de nouveau. Renvoyée par le Doge en février, la fonctionnaire Bushraa Khatib se bat, elle, pour attirer l’attention sur l’impact des coupes budgétaires déclenchées par les deux hommes.
Une plainte pour harcèlement sexuel a été déposée par une ex-syndicaliste contre un collègue, et le Défenseur des droits a épinglé le syndicat et l’entreprise publique. Il y a quelques mois, Mediapart avait révélé un premier dossier similaire, touchant le même syndicat sur la même période.
Aux États-Unis, les femmes trans n’ont plus le droit de participer aux compétitions olympiques. La France n’est pas allée jusque-là à ce jour. Mais certaines fédérations sportives, dont l’athlétisme, bataillent contre cette inclusion.
Mercredi 23 juillet, la plus haute juridiction des Nations unies a rendu un avis consultatif sans précédent sur les obligations des États en matière climatique. Il pointe la responsabilité historique des pays riches et ouvre une nouvelle ère de contentieux contre les entreprises fossiles.
Profitant d’un gouvernement affaibli après les élections, Donald Trump a négocié lui-même les termes de l’accord commercial entre le Japon et les États-Unis. Contre des nouveaux droits douaniers limités à 15 % sur les importations japonaises, il a obtenu toutes les concessions qu’il demandait.
Le gouvernement a manœuvré pour faire adopter, au cœur de l’été, une loi remettant en cause l’indépendance des fonctionnaires anticorruption. Depuis, les soutiens européens de Kyiv se disent inquiets, et les Ukrainiens ne décolèrent pas.