La réussite économique et artistique du parc vendéen créé par Philippe de Villiers est due, en partie, à de solides appuis politiques, financiers et culturels. Extraits d’une enquête conjointe de Mediacités et de « Complément d’enquête ».
L’Europe a-t-elle fermé les yeux sur l’adoption illicite de milliers d’enfants chiliens ? Alors que depuis cinq ans, le Chili enquête sur un scandale massif de vols d’enfants, principalement sous la dictature de Pinochet (1973-1990), les victimes, notamment françaises, exigent des réponses.
Le foncier agricole est limité. Pour obtenir les parcelles désirées, il faut jouer des coudes. Pressions, appels téléphoniques répétés, menaces, dénigrement : tous les coups sont permis pour éliminer un concurrent. Mais il faut rester discret, pour que, surtout, les services de l’État ne s’en mêlent pas.
Au delà de 180 hectares, une ferme est considérée comme trop grande par l’État. Pourtant, certaines exploitations dépassent 1 000 hectares. L’agriculture familiale disparaît au profit d’une agriculture de firme, entraînant une désertification des campagnes. Le gouvernement, lui, est dans le déni.
De faux rapports rédigés pour couvrir les faits, des déclarations contradictoires, et pour certains des implications dans d’autres affaires de violences : les premiers éléments de l’enquête judiciaire, consultés par Mediapart, sur les policiers qui ont grièvement blessé Hedi à Marseille le 2 juillet, sont accablants pour les mis en cause et leur hiérarchie.
Depuis que l’armée a pris le pouvoir à Niamey le 26 juillet, les frontières du pays sont fermées. Des milliers de migrants y sont bloqués, parfois dans des conditions inhumaines. Et ils sont de plus en plus nombreux, l’Algérie voisine ayant multiplié les expulsions ces derniers mois.
Durant la dictature de Pinochet, des milliers d’enfants ont été volés à leurs familles et confiés à l’adoption internationale, dont des centaines en France. Mediapart s’est plongé dans la quête de vérité des Français adoptés au Chili, désormais rongés par le doute.
Neuf personnes doivent être jugées vendredi, notamment pour l’organisation de deux manifestations interdites contre la mégabassine de Sainte-Soline. L’enquête, consultée par Mediapart, veut démontrer que c’est leur « entêtement » à maintenir le rassemblement qui est responsable des violences et des blessés.
Le syndicat étudiant d’extrême droite a été ressuscité par des militants, qui vont être jugés pour un projet de ratonnade. Les membres du nouveau GUD affichent, à travers leurs lectures, leur fascination pour Hitler et le nazisme.
Le patron du Parti communiste français est soupçonné par la justice d’emploi fictif. Au cours de leurs investigations, les policiers ont découvert d’autres éléments qui menacent la puissante fédération du Nord. Mediapart révèle aussi qu’un chargé de presse du PCF était payé par le Sénat.