Quatre-cent-cinquante cortèges ont défilé samedi à travers les États-Unis pour défendre l’accès à l’IVG, menacé par la Cour suprême, prête à revenir en arrière sur un droit constitutionnel consacré il y a près de 50 ans.
L’Union européenne s’est dite « consternée » et la Maison Blanche « troublée » par l’usage de la force lors des funérailles vendredi, à Jérusalem, de la journaliste palestino-américaine, tuée lors d’un raid israélien en Cisjordanie occupée. La police israélienne a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Alors que l’exécutif finlandais vient de se déclarer favorable à une entrée dans l’Otan, la Suède pourrait déposer une demande d’adhésion à l’organisation dès lundi prochain. Un tournant stratégique majeur dans le Grand Nord, alors que la Russie menace de « représailles ».
Le front s’étire sur 900 kilomètres en Ukraine, mais l’essentiel de l’offensive du Kremlin se concentre toujours dans le Donbass. Les bombardements s’intensifient sur les positions et les lignes de communication ukrainiennes, alors que les victimes civiles sont chaque jour plus nombreuses.
En Afghanistan, le chef des talibans, Hibatullah Akhundzada, a décidé samedi d’infliger aux femmes le port du voile intégral et veut les reléguer hors de l’espace public.
Des milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays, dimanche 1er mai, 116 500 selon la police, 210 000 selon la CGT. Au centre des revendications, les questions sociales, l’union de la gauche pour les législatives de juin.
Accusés d’antisémitisme et de provocation au terrorisme par le ministère de l’intérieur, le comité Action Palestine et le collectif Palestine vaincra ont été dissous le 9 mars. Saisi en urgence, le Conseil d’État les a autorisés vendredi à reprendre leurs activités. Il estime que les dissolutions ne se fondent pas sur des faits établis.
Quelque vingt millions de Pékinois, soit 90 % de la population de la capitale chinoise, vont être testés d’ici samedi. Pour tenter d’endiguer la progression d’Omicron, les autorités de la ville ne veulent pas répéter les erreurs des dirigeants de Shanghai, dont les habitants confinés ont dénoncé les pénuries, l’impréparation et la dureté de la politique « zéro Covid ».
Yaoundé et Moscou ont signé, le 12 avril, un accord de coopération militaire. Ce n’est pas le premier texte de ce type entre les deux États, mais la date choisie interroge. Geste avant tout diplomatique ou préambule à une intervention plus directe de Moscou sur le sol camerounais ? Les interprétations divergent.