Éclipsée par la progression de l'organisation de l'État islamique, la révolution syrienne se poursuit dans le silence des médias internationaux. Voici le récit de Mohamed Majd Aldik, militant révolutionnaire échappé de la ville de Douma, en banlieue de Damas, et arrivé en France fin décembre 2014. Un témoignage de premier plan sur une révolution assiégée par le régime syrien et l’État islamique.
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Trois membres de la chambre des représentants ont déposé une résolution demandant la publication de 28 pages censurées lors de la publication du rapport du Sénat sur les attaques du 11 septembre, en 2002.
Exploitées, sous-payées, parfois violentées, les employées de maison ont créé leur syndicat. Le ministre du travail l’estime non conforme à la loi libanaise.
La commission électorale israélienne a disqualifié, jeudi, la députée arabe Hanin Zoabi, figure controversée de la classe politique israélienne, pour les prochaines législatives du 17 mars.
Le régime militaire égyptien est-il stable? Pourquoi l'Occident a-t-il cautionné la répression dans le sang des Frères musulmans? Quel est le nouveau rôle de l'Arabie saoudite? Que sont le wahhabisme et le salafisme? L'Europe peut-elle contribuer à la réforme de l'islam? Entretien avec le chercheur Bernard Rougier qui a codirigé le livre L'Égypte en révolutions.
Liberté d'expression, censure, répression… Réalisé entre 2010 et 2012, alors que d'immenses bouleversements secouaient le Moyen-Orient, le documentaire de la réalisatrice syrienne Hala Alabdalla Comme si nous attrapions un cobra interroge l’expérience de différents caricaturistes égyptiens et syriens. Après l'attentat contre Charlie Hebdo, ce film déporte le regard et permet de poursuivre la réflexion. En intégralié sur Mediapart jusqu'au 7 mai 2015.
Pétrole, armes, renseignements : voilà ce qu'échangent les Occidentaux avec le royaume saoudien en proclamant que ce régime des plus répressifs est un partenaire qui a le mérite de la stabilité. Ce faisant, la France et les États-Unis, entre autres, sont pris en tenaille.
Dans sa chronique du jour, Daniel Schneidermann revient sur la visite de François Hollande en Arabie saoudite samedi pour rendre hommage au défunt roi Abdallah. L'occasion de rappeler que ce pays est loin d'être un parangon de la liberté d'expression, tout comme l'Egypte du maréchal Sissi, où une figure de la gauche vient de se faire abattre en pleine rue.
À Davos, la directrice du FMI a qualifié le roi Abdallah, mort vendredi, de « grand défenseur des femmes », alors que l'Arabie saoudite est l'un des pires pays en la matière.
Dans une lettre de 2007 au dictateur libyen, Tony Blair se félicitait de l'excellente collaboration des services antiterroristes des deux pays, quitte à cautionner, voire aider, l'enlèvement puis la torture d'opposants libyens sur le sol britannique.