La patronne de l’administration du ministère des sports a été contrainte de rappeler à l’ordre des fonctionnaires lancés dans une opération de sauvetage d’Amélie Oudéa-Castéra au gouvernement.
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Quand elle était ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra a fait la promotion d’une école privée hors contrat. Récemment, elle est allée jusqu’à soutenir sa demande de passer sous contrat avec l’État, contre l’avis des services de l’éducation nationale. Nos révélations.
À quelques jours d’un nouveau remaniement, la ministre de l’éducation nationale et des sports tente de sauver sa place. Elle fait comme si de rien n’était et enchaîne les déplacements, dans une ambiance parfois irréelle. Les critiques pleuvent pourtant dans son propre camp, jusqu’à Matignon et à l’Élysée.
Homophobie, sexisme, absence d’éducation à la sexualité ou cours religieux obligatoires... Depuis la publication du rapport d’inspection, le directeur de cet établissement privé conteste toute dérive. D’anciens élèves rencontrés par Mediapart répondent.
L’affaire Oudéa-Castéra donne à voir un privé qui, perfusé d’argent public, pratique une ségrégation sociale systémique pour garantir l’entre-soi des élites. Jusqu’à affaiblir l’école républicaine.
Non-respect de Parcoursup, choix de la non-mixité pour ses enfants : par la voix de Prisca Thevenot, le gouvernement confirme les informations de Mediapart concernant Amélie Oudéa-Castéra. Sans lui dénier pour le moment sa crédibilité en tant que ministre de l’éducation.
Depuis trois ans, le pouvoir exhibe son volontarisme face au « séparatisme », au nom des principes républicains, de la laïcité et de l’égalité femmes-hommes. Celui qui est à l’œuvre à Stanislas, documenté par une inspection de l’État, n’a pourtant suscité aucune condamnation publique.
Alors que des classes mixtes garçons-filles existent à Stanislas, Amélie Oudéa-Castéra a fait le choix, pour ses enfants, de la non-mixité, d’après nos informations. Une décision qui interroge car la ministre est chargée de lutter contre les stéréotypes de genre à l’école.
La commission d’enquête sur les fédérations sportives met vivement en cause la ministre pour son rôle et son salaire au sein de la fédération de tennis. Elle dénonce en outre une défaillance généralisée de l’État dans le contrôle et la régulation du monde sportif.
Le directeur de l’établissement privé catholique tente de répliquer à nos révélations sur le « contournement » de Parcoursup dont a bénéficié le fils aîné d’Amélie Oudéa-Castéra. Il affirme que le rapport d’inspection publié par Mediapart le dédouanerait. Une série de contre-vérités.