Stanislas et l’affaire Oudéa-Castéra Parti pris

Stanislas : le silence éloquent du gouvernement

Depuis trois ans, le pouvoir exhibe son volontarisme face au « séparatisme », au nom des principes républicains, de la laïcité et de l’égalité femmes-hommes. Celui qui est à l’œuvre à Stanislas, documenté par une inspection de l’État, n’a pourtant suscité aucune condamnation publique.

Ilyes Ramdani

Au sommet de l’État, personne n’a envie d’en parler. Le rapport de l’inspection générale de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche (IGÉSR) sur le collège Stanislas n’a pas suscité de réaction de l’Élysée ou de Matignon, depuis sa publication par Mediapart le 16 janvier. Malgré nos multiples sollicitations, Gabriel Attal, le premier ministre, n’a pas souhaité commenter le contenu du rapport d’inspection. Et Emmanuel Macron ne l’a pas évoqué lors de sa conférence de presse, Mediapart n’ayant pas eu l’occasion de lui poser la question.

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