Plus d’une centaine d’enfants français grandissent enfermés dans la violence des camps de djihadistes du Nord-Est syrien. Leurs familles et leurs avocats comptent sur une décision de justice, jeudi 13 mars, pour contraindre les autorités à les rapatrier et à respecter les lois de protection de l’enfance.
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Mediapart a rencontré Nesrîn Abdullah, commandante en chef des YPJ, l’armée des femmes au Rojava. Elle exprime toute la méfiance de son organisation envers le nouveau pouvoir de Damas, et appelle notamment le président syrien à reconnaître le rôle central des femmes jusque dans les rangs de l’armée.
Au Kurdistan de Syrie, entre le feu turc, le pouvoir de Damas qui refuse tout scénario confédéral et le message historique d’Abdullah Öcalan appelant le PKK à déposer les armes, les Kurdes veulent défendre l’autonomie de fait, conquise depuis 2013, et la révolution des femmes qu’elle a rendue possible.
Depuis le début de la révolution syrienne, des cadres du RN et certains proches de Marine Le Pen ont multiplié les visites de courtoisie à Bachar al-Assad, voyant dans le dictateur un rempart contre l’islamisme et l’immigration, sans égards pour le sort de la population syrienne.
Trois juges parisiens demandent la tenue d’un procès à l’égard de la multinationale du ciment et plusieurs de ses ex-dirigeants. Ils pointent dans leur synthèse d’enquête le mobile « strictement économique » du pacte diabolique passé avec l’État islamique en Syrie.
De François Fillon à Thierry Mariani, l’attaque terroriste revendiquée par Daech a été l’occasion pour une partie de la droite et de l’extrême droite françaises d’ériger le « totalitarisme islamique » en menace principale. Les soutiens du Kremlin ont ainsi pu relativiser celle de Poutine.
En n’excluant pas l’envoi de troupes sur le sol ukrainien, le président français a suscité la bronca des oppositions, tandis que plusieurs de ses alliés européens se sont désolidarisés. Au lieu de provoquer un débat sérieux, l’évocation désinvolte de cette hypothèse a exposé la division des soutiens de l’Ukraine.
Dans son réquisitoire définitif, au terme duquel il réclame la tenue d’un procès contre la multinationale et ses anciens dirigeants, le Parquet national antiterroriste met en pièces la thèse, défendue par plusieurs mis en cause, d’une complicité de la diplomatie et des services de renseignement.
La chercheuse Héloïse Fayet revient sur la proposition d’Emmanuel Macron de bâtir une coalition internationale contre le Hamas, à l’instar de celle qui combat les djihadistes de l’organisation État islamique. Elle en pointe l’imprécision et le manque de pertinence stratégique.
Durant quelques heures dans l’État hébreu, Emmanuel Macron a fait à nouveau part de son soutien total à Israël. Le président de la République a même proposé « que la coalition internationale contre Daech puisse lutter aussi contre le Hamas ». Au milieu de cette rhétorique, la question palestinienne, elle, semble secondaire.