Rassemblement national : les faux-semblants de la dédiabolisation

Entre l’extrême droite française et le régime Assad, quinze ans de complaisance

Depuis le début de la révolution syrienne, des cadres du RN et certains proches de Marine Le Pen ont multiplié les visites de courtoisie à Bachar al-Assad, voyant dans le dictateur un rempart contre l’islamisme et l’immigration, sans égards pour le sort de la population syrienne. 

Lucie Delaporte et Youmni Kezzouf

Pas de son, pas d’image. Prompte à dégainer communiqués de presse et messages sur les réseaux sociaux, Marine Le Pen n’a pas encore réagi à la chute de Bachar al-Assad, dictateur syrien mis en fuite par les rebelles dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre. Et pour cause : son parti a entretenu depuis des années des relations bienveillantes à l’égard du « Boucher de Damas », allié de Vladimir Poutine, perçu par le Rassemblement national (RN) comme un rempart face à l’islamisme radical. 

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