Politique

Après l’attentat à Moscou, les pro-Poutine français veulent faire oublier l’Ukraine

De François Fillon à Thierry Mariani, l’attaque terroriste revendiquée par Daech a été l’occasion pour une partie de la droite et de l’extrême droite françaises d’ériger le « totalitarisme islamique » en menace principale. Les soutiens du Kremlin ont ainsi pu relativiser celle de Poutine.

Fabien Escalona et Ellen Salvi

François Fillon s’exprime rarement. La dernière fois que l’ancien premier ministre a pris la plume, c’était en février 2022, quelques jours après le début de l’offensive russe en Ukraine. Mis sous pression de toutes parts pour sa proximité avec le Kremlin, il avait alors annoncé dans Le Journal du dimanche démissionner des fonctions qu’il occupait dans deux sociétés russes. Depuis lors, le candidat malheureux à la présidentielle de 2017, par ailleurs condamné en appel pour l’affaire des emplois fictifs de son épouse, ne s’était plus exprimé sur le sujet.

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