Le président français achève sa première tournée internationale. Après cinq ans de Nicolas Sarkozy, la rupture n’est pas spectaculaire mais réelle, avec de nettes inflexions sur la croissance, l’Afghanistan ou le style présidentiel.
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Réunis à Camp David, les dirigeants du G8 ont appelé à renforcer la croissance mondiale et à garder la Grèce dans la zone euro. Sans proposer de mesures concrètes aux peuples qui souffrent des plans d’austérité. De notre envoyée spéciale à Washington.
Après une réunion avec Barack Obama, le président de la République a rencontré les Français installés à Washington. Ils ont majoritairement voté Sarkozy. Reportage.
À peine investi, le président français est arrivé vendredi au sommet du G8, avant celui de l’OTAN à Chicago. Au menu : relance de la croissance, retrait d’Afghanistan, bouclier anti-missile. « Tout un quinquennat peut se jouer là », résume un proche, alors que le président n'avait qu'à peine évoqué les questions internationales durant sa campagne.
Pour son premier déplacement de chef d’Etat, le socialiste a réaffirmé devant Angela Merkel qu’il voulait « renégocier » le pacte budgétaire et « envoyer des signes » aux Grecs. Mais sans risquer la rupture avec la chancelière.
Le président de la République a officialisé mardi la nomination de Pierre-René Lemas comme secrétaire général. Son adjoint sera un jeune banquier de 34 ans, Emmanuel Macron. La cellule diplomatique sera dirigée par Paul Jean-Ortiz. Aquilino Morelle rejoint également l'Elysée.
L’Algérie fête cette année le 50e anniversaire de son indépendance. Nicolas Sarkozy n’avait rien prévu pour le commémorer mais François Hollande s’est engagé, à plusieurs reprises, à raviver la relation franco-algérienne. Entretien avec un de ses soutiens, l’historien Benjamin Stora.
La crise politique à Athènes bouscule déjà l’agenda européen du nouveau chef de l’État, qui espère arracher à la chancelière Angela Merkel une renégociation du pacte budgétaire d’ici fin juin. Pour la députée socialiste Elisabeth Guigou, il faut une « explication » entre les deux dirigeants.
Officiellement, le traité budgétaire européen n'est pas renégociable, a répété lundi Angela Merkel. De fait, les choses bougent, à Bruxelles également, et les discussions indirectes ont commencé : état des lieux.
Durant la campagne, François Hollande a gardé la même méthode : une équipe pléthorique, des cercles étanches de conseillers et un noyau de fidèles. A la fin, c’est lui qui a tranché. Et aujourd'hui, de nouveaux visages peuvent prétendre aux plus hauts postes.