« Nous voulons des roses aussi » : trois récits intimes du féminisme
À travers les journaux intimes de trois femmes montés sur des images d’archives, de publicités, de films de famille…, la réalisatrice Alina Marazzi raconte la lutte des femmes en Italie entre les années 1960 et les années 1980. Drôle, joyeux et révolté. En partenariat avec Tënk, la plateforme du documentaire d’auteur.
Ce film a été achevé en 2007 mais sa forme est très actuelle : un mix d’images de genres hétérogènes (archives, romans-photos, films de famille, émissions de télé, publicités…) illustre la parole de trois femmes extraite de leurs journaux intimes. Cela commence avant 1968 et s’achève au début des années 1980. Si l’humour se glisse souvent dans cette juxtaposition, les revendications sont claires : fin du patriarcat et du machisme. Et la résistance aussi est forte : il faut entendre ce récit d’un avortement (autorisé en Italie en 1978) et voir la gifle qu’un policier balance sur une manifestante. Au-delà de la violence policière, c’est le geste que ferait naturellement un père, un mari, sur celle qui ose lui tenir tête. Ce documentaire de forme hybride souligne combien les luttes sont longues et que la liberté ne se gagne que « par le courage et la dignité ».
Et si la gauche devenait la première force d’opposition au Palais-Bourbon en juin prochain ? Un scénario plausible qui pourrait, dans une certaine mesure, transformer le paysage politique, explique Olivier Rozenberg, spécialiste de la vie parlementaire.
Alors que le spectre d’un conflit long se précise, faut-il continuer, et jusqu’à quand, à livrer des armes à Kyiv ? Est-il encore possible de ménager une « porte de sortie » à Vladimir Poutine pour faciliter de futures négociations de paix ? Aux États-Unis comme en Europe, des dissensions commencent à affleurer sur ces sujets clés.
Les enfants représentent, avec les femmes, la majeure partie des déplacés internes et des réfugiés ukrainiens. Dans l’ouest de l’Ukraine, des orphelins de la guerre et des enfants placés tentent de se reconstruire une vie, loin de leur maison et de leurs habitudes.
Contrairement à 2017, où la plupart des candidats macronistes avaient accolé la photo du président de la République à côté de la leur, nombre d’entre eux ont décidé cette année de mener campagne sur leur propre nom. Face à la gauche et à l’extrême droite, certains veulent éviter d’agiter « le chiffon rouge ».
par
Ellen Salvi
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