Au Guatemala, en mémoire des massacres des indigènes
15 photos
C’est l’un des crimes de masse les moins connus du XXe siècle. En 1954, au Guatemala, un coup d’État orchestré par les États-Unis et la CIA renverse le gouvernement de Jacobo Arbenz, dont les projets de réforme menaçaient les intérêts de la United Fruit Company et de l’oligarchie nationale. 250 000 civils seront massacrés, pour la plupart des indigènes mayas et des citadins progressistes. Malgré des accords de paix signés en 1996, le Guatemala ne ressemble en rien au pays paisible, « revenu à la normale », décrit par les sources officielles. Les projets extractivistes, tout particulièrement dans l’industrie minière, l’énergie hydroélectrique et la monoculture, ne cessent de susciter les convoitises d’entreprises nationales et étrangères. Depuis plus de dix ans, le photographe mexicain James Rodriguez cherche non seulement à déchiffrer les causes du génocide, mais plus encore à en documenter les conséquences : la corruption, la violence sociale, l’impunité, l’émergence de nouveaux conflits fonciers…
Alta Verapaz, Guatemala. 26 septembre 2017. Survivants de la guerre et parents assistent à la veillée funéraire de 24 victimes mayas Q’eqchi’, principalement des enfants et des personnes âgées, morts de faim et de maladie au début des années 1980 après s’être cachés dans la jungle pour échapper à la répression de l’État. Exhumées en 2010 d’un charnier situé dans une cachette répondant au nom de Sejulja, que l’on pourrait traduire approximativement par « eau souterraine », les victimes purent enfin être enterrées comme il se doit.
Les cliniques psychiatriques Clinea sont la filiale la plus rentable d’Orpea. Elles profitent des largesses de l’assurance-maladie, tout en facturant un « confort hôtelier » hors de prix à leurs patients. Pour les soins et le management, le modèle est un copié-collé du groupe.
Insulté par l’extrême droite et critiqué par certains partisans de Macron, le ministre de l’éducation nationale est en réalité un modéré, loin des caricatures indigénistes et des procès en wokisme. Mais, entouré de proches de Jean-Michel Blanquer et du président, Pap Ndiaye aura du mal à s’imposer.
Mediapart a pu consulter les documents fournis aux candidats du parti d’extrême droite pour les législatives. Ils montrent que le parti fait manifestement peu confiance à ses troupes sur le terrain. Ils s'en prennent à la coalition de gauche Nupes, rebaptisée « extrême gauche pro-islamiste ».
Le sujet n'a jamais fait consensus à gauche. Le programme de la Nupes est marqué par les positions abolitionnistes, majoritaires dans les partis. Plusieurs acteurs de terrain s'insurgent.
par
James Gregoire
Directeur de la publication : Edwy Plenel
Direction éditoriale : Stéphane Alliès et Carine Fouteau
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.