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Dans le Bordelais, les combattantes des pesticides

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La consultation pour le décret gouvernemental sur la distance à respecter dans l’usage des pesticides prend fin ce 1er octobre. La production viticole est la culture la plus consommatrice d’entrants chimiques. Le Bordelais n’y échappe pas. Ici, des écoliers ont été malades, une maire a interdit l’épandage, des châteaux ont été condamnés. Et l’opposition à l’usage des produits phytopharmaceutiques s’organise.Lire aussi : Contre les pesticides: la résistance prend de l’ampleur

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    © Patrick Artinian

    Léognan, 20 septembre 2019. Valérie Murat, créatrice de l’association Alerte aux toxiques. Après 42 ans à travailler dans la vigne, James Bernard Murat, le père de Valérie, est mort en 2012 d’un cancer broncho-pulmonaire causé par l’arsénite de sodium, un pesticide désormais interdit, qu’il répandait chaque année pour lutter contre l’esca, une maladie des pieds de vigne. Son cancer a été reconnu maladie professionnelle par la Mutuelle sociale agricole (MSA). Valérie Murat a déposé deux plaintes dont une au pénal pour homicide involontaire.
    « Toute la jolie vitrine très luxueuse des vins de Bordeaux avec leurs bouteilles à 3 chiffres… À quelques-uns, on fout le bordel là-dedans. On montre qu’effectivement, la vitrine est très luxueuse mais, l’arrière-boutique est immonde, dégueulasse. »
    Dans la vidéo ci-dessous, Valérie Murat raconte la mutation du métier et l’ignorance dans laquelle ont été laissés les viticulteurs :

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