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Parc solaire citoyen de Carayac, Lot, 5 mars 2021. Une énergie citoyenne produite localement pour une consommation locale, c’est peut-être la forme d’énergie de demain, au moins pour les campagnes et les petites villes. Les deux parcs solaires de Brengues et Carayac ont une capacité de 250 kWc [kilowatt-crête – ndlr], maximum autorisé par la loi sans demande de permis de construire. Avec les progrès rapides de la technologie des cellules photovoltaïques, on pourrait facilement atteindre les 350 kWc en occupant une superficie identique, ce qui rendrait les parcs plus facilement rentables. Si les installations solaires en toiture bénéficient d’un achat garanti par l’État, les parcs solaires au sol ne bénéficient d’aucun soutien, et si le projet est viable, c’est grâce à la collaboration d’Enercoop qui accepte d’acheter l’électricité à un tarif plus élevé que le tarif du marché (10 centimes le kWh dans le premier parc, 7 centimes dans le second, le prix du marché avoisinant les 5 centimes).
Electricité propre, citoyenne et éthique en circuit court dans le Lot
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Un circuit court citoyen et éthique de l’énergie, c’est ce qu’a lancé CéléWatt, une coopérative (SCIC) du Lot qui produit de l’électricité locale à l’usage des villageois dans deux petits parcs solaires, à Brengues (215 habitants) et Carayac (94 habitants). Bertrand Delpeuch, l’un des fondateurs et actuel président de la SCIC, espère à terme constituer une grappe de 5 ou 6 petits parcs. L’installation de ces parcs n’a suscité que peu d’opposition. La recette ? Impliquer la population dans le projet, la SCIC CéléWatt compte désormais plus de 500 sociétaires, majoritairement des habitants de la région.
31 mars 2021 à 11h40