Les auxiliaires de vie et aides à domicile ont perdu en 17 ans respectivement 31 % et 15 % de leur pouvoir d’achat. La grille salariale fixe le salaire brut moyen d’un salarié non qualifié à 972 euros pour un équivalent temps plein avec 16 ans d’ancienneté. Elles travaillent pourtant au service des plus fragiles, les personnes âgées dépendantes. Mais pour quelle reconnaissance pendant et après la crise sanitaire ? En l’état, aucune solution concrète n’a été proposée pour le versement d’une prime à ces professionnels. Dans une communication habile, le gouvernement renvoie la responsabilité de cette reconnaissance au bon vouloir des conseils départementaux. Bien avant le Covid-19, Vincent Jarousseau (dont nous avions publié les premières photos de ce qui allait devenir Les Racines de la colère) a commencé à suivre la vie de certaines de ces femmes, dans un projet intitulé « Les Femmes du lien ». Voici Séverine, auxiliaire de vie de 42 ans, qui travaille pour l’association Adar, à Wignehies, un bourg rural aux confins du Nord, de l’Aisne et de la Belgique.
Wignehies (59), janvier 2020. Séverine visite entre six et huit patients par jour. Elle peut passer deux fois dans la journée. En tant qu’auxiliaire de vie, elle fait partie du premier maillon de la chaîne de l’armée médico-sociale qui intervient au domicile des plus fragiles.
Le nouveau directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, Aurélien Rousseau, a été directement choisi par Emmanuel Macron. Sa réputation d’homme de dialogue, attentif aux inégalités, lui vaut de nombreux soutiens dans le monde politique. D’autres pointent sa responsabilité dans les fermetures de lits d’hôpitaux en Île-de-France ou dans le scandale du plomb sur le chantier de Notre-Dame.
Plus respectueux des règles de parité que dans le passé, les partis politiques ne sont toujours pas à l’abri d’un biais de genre, surtout quand il s’agit de réellement partager le pouvoir. Nouvelle démonstration à l’occasion des élections législatives, qui auront lieu les 12 et 19 juin 2022.
Redoutant une assemblée générale plus problématique que prévu, la direction du groupe a fait pression sur l’actionnariat salarié pour qu’il revienne sur son refus de changement de statuts, afin de faire front commun pour imposer la présidence de Jacques Aschenbroich. Au mépris de toutes les règles de gouvernance et avec l’appui, comme chez Engie, de la CFDT.
Ces deux dernières années, celle qui vient de devenir première ministre était affectée au ministère du travail. Tous les responsables syndicaux reconnaissent sa capacité de travail et sa propension à les recevoir, mais ont aussi constaté l’infime marge de manœuvre qu’elle leur accordait.
par
Dan Israel
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