À Jérusalem-Est, le pur-sang pour s’élever de la poussière
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En Cisjordanie, une communauté d’éleveurs préserve l’héritage du pur-sang arabe, un animal profondément ancré dans l’identité culturelle palestinienne. Malgré les difficultés liées au conflit avec Israël et au manque d’infrastructures, le cheval arabe est pour les Palestiniens une source de revenus, une revendication de leur identité et un défi face au monopole des programmes d’élevage israéliens.
Quartier de Kufr Aqab (Jérusalem-Est, Cisjordanie), avril 2023. L’éleveur Abdel Naser Musleh dresse son étalon pur-sang arabe égyptien Kamel el-Awsaf dans le quartier de Jérusalem de Kufr Aqab. «Sa queue et ses oreilles sont dressées, ses naseaux sont évasés. C’est ainsi que le cheval arabe idéal doit être», explique-t-il. Malgré les défis posés par l’occupation israélienne, son programme d’élevage vise à contribuer à la revitalisation de l’héritage du cheval arabe, étroitement lié à l’identité culturelle palestinienne.