Épouses, mères, sœurs, filles… leurs vies sont rythmées par les visites aux détenus. La plupart des femmes que nous avons rencontrées ont, à côté, une vie sociale, une famille, des enfants à élever. La pandémie a rendu l’accès aux parloirs encore plus difficiles et eu des effets néfastes sur le lien conjugal. Elles ne restent pas passives, elles bataillent, envoient des lettres afin que leurs droits soient respectés : « On ne lâche rien durant la détention de nos hommes, dit l’une d’elles. Eux n’ont pas le droit de parler. À l’extérieur, nous, on est libre, on a le droit de s’exprimer, le droit de se plaindre. »
30 octobre 2021. Maison d’arrêt de Reims (Marne). Le bâtiment fut construit en 1905 à deux kilomètres du centre-ville, anciennement rue Danton, aujourd’hui boulevard Robespierre. Un bâtiment récent a permis une extension en 2006. Derrière les murs de cette prison qui accueille 192 détenus pour officiellement 101 places, un quartier pour hommes, un quartier pour mineurs (8 places) et un quartier de semi-liberté.
Les jours de parloir (en fait, des demi-journées) sont le lundi, le mercredi et le samedi. Le premier parloir débute à 14 heures. À Reims, il dure 20 minutes, précédé de la désinfection et de la fouille des familles.
Avec la poussée inflationniste, les salariés sont sommés d’accepter un recul de leurs revenus réels pour éviter l’emballement des prix. Mais lorsque les prix étaient bas, les salariés devaient accepter la modération salariale au nom de l’emploi. Un jeu de dupes que seules les luttes pourront renverser.
Appel à la grève dans le secteur des industries électriques et gazières, le 2 juin prochain, pour réclamer des revalorisations de salaires indexées à l’inflation. Chez RTE, gestionnaire du réseau électrique français, un mouvement social dure depuis déjà depuis treize semaines.
Premier conseil des ministres du deuxième quinquennat Macron ce matin, marqué par l’affaire Damien Abad. Émission consacrée donc à notre nouveau gouvernement et à la campagne législative de ceux qui n’en font plus partie, comme Jean-Michel Blanquer, parachuté dans le Loiret.
Emmanuel Macron avait promis, pendant l’entre-deux-tours, un grand tournant écologique. Si une première ministre a été nommée pour mettre en œuvre une « planification écologique et énergétique », le nouvel organigramme fait apparaître de gros trous et quelques pedigrees étonnants.
par
Mickaël Correia,
Jade Lindgaard
et Amélie Poinssot
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