La vie au rythme des parloirs

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Épouses, mères, sœurs, filles… leurs vies sont rythmées par les visites aux détenus. La plupart des femmes que nous avons rencontrées ont, à côté, une vie sociale, une famille, des enfants à élever. La pandémie a rendu l’accès aux parloirs encore plus difficiles et eu des effets néfastes sur le lien conjugal. Elles ne restent pas passives, elles bataillent, envoient des lettres afin que leurs droits soient respectés : « On ne lâche rien durant la détention de nos hommes, dit l’une d’elles. Eux n’ont pas le droit de parler.  À l’extérieur, nous, on est libre, on a le droit de s’exprimer, le droit de se plaindre. »

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  1. Isabelle Eshraghi

    30 octobre 2021. Maison d’arrêt de Reims (Marne). Le bâtiment fut construit en 1905 à deux kilomètres du centre-ville, anciennement rue Danton, aujourd’hui boulevard Robespierre. Un bâtiment récent a permis une extension en 2006. Derrière les murs de cette prison qui accueille 192 détenus pour officiellement 101 places, un quartier pour hommes, un quartier pour mineurs (8 places) et un quartier de semi-liberté.

    Les jours de parloir (en fait, des demi-journées) sont le lundi, le mercredi et le samedi. Le premier parloir débute à 14 heures. À Reims, il dure 20 minutes, précédé de la désinfection et de la fouille des familles.

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