Portfolio

Le Dragon de Calais

1 photo

L’année 2024 a été la plus meurtrière dans la Manche pour les personnes migrantes en quête d’un avenir. Depuis la fermeture de la « jungle de Calais » en 2016, la diversité des mesures de sécurité n’a eu d’égal que leur inefficacité. Lumière sur l’éprouvante rencontre des exilés avec la violence arbitraire. Les luttes quotidiennes et les différentes formes d’existence entre l’État et les personnes en exil ont déjà été documentées. Cette réflexion s’appuie sur le mythe du dragon de Calais, un projet de régénération urbaine financé par les autorités locales. Le but est de transformer l’image de Calais, souvent associée à l’immigration, en réutilisant l'image du dragon protégeant la plage et les habitants.

Ozan Acıdere

  1. Illustration 1
    © Ozan Acıdere

    Calais (Pas-de-Calais), décembre 2024. La municipalité pose des pierres pour empêcher l’installation de tentes dans le centre-ville. Chaque semaine, les lundi, mercredi et vendredi après-midi, la police procède à des expulsions dans tous les campements de la ville.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter