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« On oublie qu’on est les esclaves du Qatar le temps d’un match »

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Sans les travailleurs migrants et leur force de travail, la Coupe du monde de football ne pourrait pas avoir lieu au Qatar, et l’émirat gazier ne serait pas ce micro-État richissime devenu incontournable. Mediapart a pu suivre quelques-uns d’entre eux qui ont obtenu le droit de jouer une fois par semaine au football, lors de leur seul jour de repos.

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    © Rachida El Azzouzi

    Doha (Qatar), août 2022. Il faut « laisser la polémique de côté » pour faire place « au jeu », « à la fête », au plus grand événement sportif de la planète : la Coupe du monde de football, qui se déroulera du 20 novembre au 18 décembre au Qatar. Voilà le message de Zinédine Zidane, star internationale du ballon rond peu diserte, à quelques semaines du coup d’envoi du « Mondial de la honte », du « Mondial de trop ». Ne plus parler des scandales humanitaire, social, écologique, de corruption… au royaume de l’esclavage moderne, des travailleurs migrants surexploités jusqu’à la mort pour construire les infrastructures, des droits des femmes et des personnes LGBT+ bafoués, des stades climatisés à ciel ouvert, des folles restrictions imposées aux journalistes qui couvriront l’événement… « Pour que tous les passionnés passent un bon moment », comme dit Zizou, l’un des ambassadeurs de l’attribution de la Coupe du monde au Qatar (il avait reconnu publiquement en 2019 avoir touché 3 millions d’euros pour promouvoir la candidature de l’émirat).

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