Peindre, danser, créer à l’atelier des artistes en exil
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L’artiste a besoin d’un lieu pour créer, répéter, expérimenter, il a aussi besoin d’un réseau pour se produire, financer, montrer. À son arrivée en France, un artiste qui a fui son pays n’a ni l’un ni l’autre. Inventé en 2017 par Judith Depaule et Ariel Cypel, l’atelier des artistes en exil leur offre un havre de paix, leur permet de poursuivre leur travail et les aide à trouver ouvertures et financements. Dans cette ruche en plein cœur de Paris se côtoient 350 artistes en exil issus de quarante pays généralement pas très regardants sur les droits humains.
Atelier des artistes en exil, Paris, le 25 novembre 2021. Yara Al Asbani, 28 ans (premier plan), est danseuse et chorégraphe. Son père est mort sous la torture dans les geôles syriennes de Bachar al-Assad. Lorsque, à son tour, elle a reçu des menaces, elle a compris que le temps de l’exil était venu.
Azerbaïdjan, Afghanistan, Chine, Congo(s), Iran, Syrie, Venezuela, la liste n’est pas exhaustive : l’atelier des artistes en exil regroupe des artistes en provenance de plus de quarante pays, dont certaines des plus féroces dictatures de la planète. Ces artistes pratiquent différentes disciplines : architecture, photo, peinture et arts graphiques, danse, théâtre, performances, mode, vidéo, musique, cinéma. L’atelier met à leur disposition ateliers de peinture, espaces de danse et de théâtre, studios de musique.
Les cliniques psychiatriques Clinea sont la filiale la plus rentable d’Orpea. Elles profitent des largesses de l’assurance-maladie, tout en facturant un « confort hôtelier » hors de prix à leurs patients. Pour les soins et le management, le modèle est un copié-collé du groupe.
Insulté par l’extrême droite et critiqué par certains partisans de Macron, le ministre de l’éducation nationale est en réalité un modéré, loin des caricatures indigénistes et des procès en wokisme. Mais, entouré de proches de Jean-Michel Blanquer et du président, Pap Ndiaye aura du mal à s’imposer.
Mediapart a pu consulter les documents fournis aux candidats du parti d’extrême droite pour les législatives. Ils montrent que le parti fait manifestement peu confiance à ses troupes sur le terrain. Ils s'en prennent à la coalition de gauche Nupes, rebaptisée « extrême gauche pro-islamiste ».
Le sujet n'a jamais fait consensus à gauche. Le programme de la Nupes est marqué par les positions abolitionnistes, majoritaires dans les partis. Plusieurs acteurs de terrain s'insurgent.
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James Gregoire
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