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Réfugiés dans un monde à l’abri des ondes

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En Virginie-Occidentale, depuis le début des années 1950, il existe une « zone de silence radio américaine » préservée des rayonnements électromagnétiques pour permettre aux scientifiques de guetter une vie extraterrestre. Une communauté de personnes convaincues d’être électrosensibles s’y est installée, fuyant notre monde hyperconnecté.

Massimo Berruti / MAPS

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    © Massimo Berruti / MAPS

    Green Bank WV, mars 2017. L'observatoire de Green Bank abrite le télescope Green Bank qui fait partie du programme américain de recherche d'une intelligence extraterrestre (SETI, Search for Extra-Terrestrial Intelligence). Il a notamment capté de longues séries de fréquences émises depuis l'espace profond (notamment en 2006, le pulsar le plus rapide jamais observé, la superbulle d'Ophiuchus qui s'échappe de la voie lactée et un champ magnétique hélicoïdal dans le nuage moléculaire de la nébuleuse d'Orion). Cet observatoire est installé au milieu de la « zone de silence radio américaine » : dans cet espace de plus de 33 000 km2, sont bannies ou sévèrement limitées les transmissions radio, ce qui permet au scientifique Mike Austin d'expliquer que « si un téléphone mobile en mode veille était posé sur Mars, il nous apparaîtrait comme l'objet le plus brillant dans le ciel ».

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