Retraites : « Ce 49-3, c’est une insulte à notre intelligence ! »
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Dans plusieurs villes de France, les manifestations se multiplient depuis l’annonce du 49-3. Mardi 3 mars, alors que le texte devait être adopté à l’Assemblée nationale, un cortège réduit a parcouru Paris, avant un rassemblement aux portes de la représentation nationale.
Parmi les professeurs mobilisés mardi 3 mars (comme sur cette photo), David Pijoan, professeur à Colombes (92), pilier de la coordination éducation de l’Île-de-France, se réjouit de la grosse AG de la veille, après une mobilisation en perte de vitesse ces dernières semaines. « 80 bahuts et 140 collègues, qui trépignaient sur le 49-3. »
Mais dans les rangs du cortège parisien, tous ne comprennent pas la stratégie syndicale, et notamment la non-convergence autour de la journée de mobilisation pour la recherche et l’enseignement supérieur, jeudi 5 mars, et la prochaine date, lointaine, du 31 mars, décidée en intersyndicale nationale. Les actions s’enchaînent, un peu éparses, comme autant de réactions au processus politique.
« La bonne nouvelle, c’est qu’on continue en dehors des structures syndicales à manifester ensemble, écoles, collègues, lycées, profs et lycéens, et que ce n’était pas arrivé depuis des lustres. » Quand le cortège anticapitaliste et antifasciste, qui regroupe nombre de lycéens et d’étudiants débarque, il est acclamé.