«Si Aube dorée n'est pas condamnée, la violence raciste va continuer»
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Le procès de l'organisation néo-nazie grecque Aube dorée s'est ouvert ce lundi 20 avril à Korydallos, en périphérie d'Athènes. Les dirigeants du parti, qui figurent parmi les 69 accusés, ne se sont pas présentés à l'audience. À l'extérieur, des dizaines de manifestants étaient rassemblés pour appeler à la condamnation de cette organisation responsable de multiples agressions dans le pays ces trois dernières années. Voir un de nos précédents portfolios, « Terreur de Grèce » d'Alexia Tsagkari.
Eleni est venue manifester « pour exercer une pression sur la justice grecque » : « On ne veut pas laisser la justice agir seule dans son coin, il faut que la société se mobilise. Ce procès va durer très longtemps, il faut tenir bon ! Car les membres d'Aube dorée ne sont pas seulement des fascistes, ce sont des criminels... Aujourd'hui, c'est un événement politique. Face à la montée de l'extrême droite sur le continent européen et au poids du Front national en France, c'est notre devoir que de nous mobiliser pour obtenir la condamnation d'Aube dorée. »