Le coronavirus fera-t-il taire les armes ? Jeudi 26 mars, l’ONU a salué la promesse des belligérants au Yémen de « cesser immédiatement toutes les hostilités militaires ». La guerre oppose ici depuis plus de cinq ans les rebelles houthis soutenus par l’Iran aux forces du gouvernement appuyées par l’Arabie saoudite. Au moins 100 000 morts ont été recensés. Pour Médecins sans frontières, la photographe Agnès Varraine-Leca s’est rendue trois fois au Yémen entre mars 2018 et mai 2019.
Ville de Saada, gouvernorat de Saada, avril 2019. Un homme passe un coup de téléphone à l’un des carrefours de la ville, situé à côté de l’ancienne Banque centrale, détruite en 2015 par une frappe aérienne de la coalition internationale, dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Une partie de la ville a été détruite par les bombardements, notamment lors des campagnes massives de frappes aériennes en 2015. Cinq années se sont écoulées depuis le début de la guerre, plus de 20 000 raids aériens ont été menés par la coalition et des estimations basses suggèrent un coût humain s’élevant à 100 000 morts, selon les chiffres de l’Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled).
Mediapart et Investigate Europe révèlent l’existence d’une structure parallèle à Orpea, basée au Luxembourg, qui a accumulé 92 millions d’actifs et mené des opérations financières douteuses. Le géant français des Ehpad a porté plainte pour « abus de biens sociaux ».
par
Yann Philippin,
Leïla Miñano,
Maxence Peigné
et Lorenzo Buzzoni (Investigate Europe)
Pour la majorité présidentielle et certains commentateurs zélés, Emmanuel Macron a adressé un « signal à la gauche » en nommant Élisabeth Borne à Matignon. Un tour de passe-passe qui prêterait à sourire s’il ne révélait pas la décomposition du champ politique orchestrée par le chef de l’État.
Trois semaines après sa réélection, Emmanuel Macron a décidé de nommer Élisabeth Borne comme première ministre. À défaut d’élan ou de signal politique, le chef de l’État a opté pour un profil loyal, technique et discret, dans la veine de son premier quinquennat.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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