Une jeune femme a déposé plainte pour viol en réunion, dimanche 7 juillet en Argentine, contre deux joueurs de l’équipe de France, qui évoquent une relation « consentie ». Un nouveau scandale pour les Bleus, mais surtout une nouvelle affaire de violences sexuelles pour le rugby professionnel.
Dominique Boutonnat a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme, pour l’agression sexuelle sur son filleul. Il fait appel mais démissionne des fonctions dans lesquelles il avait été reconduit par Emmanuel Macron malgré sa mise en examen.
Une décision déroutante a été rendue jeudi dans cette affaire emblématique des débuts de l’ère #MeToo, marquée par un débat juridique complexe autour de la notion de « contrainte morale ». Les deux parties envisagent de se pourvoir en cassation.
La procureure de Paris a annoncé mardi la fermeture de ce site internet au cœur d’affaires de pédocriminalité, de proxénétisme et d’agressions homophobes, comme Mediapart l’avait mis en évidence en 2023 dans le documentaire « Guet-apens, des crimes invisibles ».
Le comédien et metteur en scène est mis en examen pour viol et agression sexuelle sur trois jeunes filles. Six ans plus tôt, une première plainte avait été classée sans suite. Mediapart révèle que la police avait mené une enquête à charge contre la plaignante et délibérément ignoré des éléments clés.
Deux adolescents de 12 et 13 ans ont été mis en examen mardi 18 juin pour le viol d’une fillette juive de 12 ans. Dans un contexte de hausse des actes antisémites, cette agression rappelle aussi l’ampleur des violences sexuelles perpétrées par des mineurs, parfois très jeunes.
La France insoumise avait tenté d’imposer son député sortant, condamné en 2022 pour violences conjugales, contre l’avis de tous ses partenaires du Nouveau Front populaire. Le Nordiste a finalement retiré sa candidature dimanche 16 juin.
Jugé pour agression sexuelle sur son filleul, Dominique Boutonnat a seulement reconnu des « baisers consentis » avec ce jeune homme qui le considérait comme « un second père ». Le parquet de Nanterre a balayé des explications « invraisemblables ».
Après l’accord d’union entre les principaux partis de gauche, les féministes ont tenté de convaincre La France insoumise de renoncer à investir Adrien Quatennens. En vain. Dans la majorité sortante, Damien Abad et Jérôme Peyrat sont également candidats.
Après les révélations de Mediapart sur les témoignages de sept anciennes collaboratrices, Bruno Barde a dû se « mettre en retrait » de la direction de son agence de relations presse et de « tout contact avec les collaborateurs ».
Sept anciennes collaboratrices de Bruno Barde, directeur de trois festivals de cinéma et d’une agence de relation de presse, l’accusent de harcèlement et d’agressions sexuelles, et d’humiliations. Il conteste « fermement » mais s’excuse en invoquant un comportement « latin et malencontreux ».
Après l’arrêt de la commission d’enquête sur les violences dans le cinéma, Judith Godrèche appelle « tous les partis qui vont faire barrage à l’extrême droite » à s’engager à relancer ses travaux, en rappelant que « contre les violences, on sait bien qu’on ne peut pas compter sur l’extrême droite ».
En mars 2024, la section disciplinaire de la fac a relaxé un étudiant accusé d’agressions sexuelles et de propos sexistes. Des dysfonctionnements internes dans ce dossier illustrent la prise en charge encore partielle des violences sexistes et sexuelles au sein de l’université.
Michaël Langlois avait été exclu pour trois ans en raison de « comportements inappropriés », de « propos à connotation sexuelle » et d’une « attitude de séduction » envers des étudiantes. Mais la procédure est suspendue à cause d’un vice de forme.
Accusé par quatre hommes d’agressions sexuelles, un ancien policier haut gradé est jugé devant la cour d’appel de Poitiers. Deux d’entre eux soupçonnent cet ancien chef scout de les avoir drogués. La députée Sandrine Josso, qui mène une mission gouvernementale sur la soumission chimique, viendra soutenir les plaignants.
Dans une enquête conjointe de Mediapart et de Cheek, six femmes décrivent des faits de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle. Le comédien et animateur ne se « reconnaît pas » dans ces accusations et présente « toutes [s]es excuses ».