Au terme de quatre jours de procès, le procureur a demandé jeudi au tribunal correctionnel de Paris de condamner Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis probatoire.
Au troisième jour du procès pour agressions sexuelles de Gérard Depardieu, les deux plaignantes ont reçu le soutien de trois des vingt-deux femmes qui ont mis en cause publiquement le comportement de l’acteur depuis 2018, citées comme témoins.
Alors qu’Amélie, une des deux plaignantes a décrit avec précision l’agression sexuelle qu’elle dit avoir subie en 2021 sur un tournage, Gérard Depardieu s’est embrouillé dans une nouvelle version des faits. Tout en continuant de nier fermement toute agression sexuelle.
Le conseil national de l’ordre des médecins, constitué partie civile au procès de Joël Le Scouarnec, a admis n’avoir entamé aucune procédure disciplinaire contre le chirurgien, malgré sa condamnation pour détention d’images pédopornographiques en 2005.
Alors que Gérard Depardieu devait être interrogé à la barre au premier jour de son procès pour agressions sexuelles, c’est son avocat qui a monopolisé l’audience avec des demandes de nullité. Au cours d’échanges tendus, les parties civiles ont dénoncé une « stratégie dilatoire ».
L’acteur de 76 ans doit être jugé les 24 et 25 mars pour des agressions sexuelles sur deux femmes qu’il conteste. Depuis un an, les tensions se multiplient. Les parties civiles se sentent « sous pression ». L’une des plaignantes a même déposé une main courante cette semaine.
Trois femmes affirment à Mediapart avoir été agressées ou harcelées sexuellement par Gérard Depardieu en dehors des plateaux de cinéma. Aucune n’a porté plainte, mais deux ont apporté leur témoignage dans le cadre du procès de l’acteur, qui sera jugé pour agressions sexuelles les 24 et 25 mars.
Jugé pour des violences sexuelles sur 299 personnes par la cour criminelle du Morbihan, Joël Le Scouarnec a esquissé des aveux autant pour les viols que pour les agressions sexuelles. Sans jamais fermer la porte à de potentielles dénégations futures.
Le maire de La Penne-sur-Huveaune a présidé lundi 17 mars son premier conseil municipal depuis sa sortie de détention provisoire et sa mise en examen pour viols et violences aggravées. Interdit de se rendre sur le territoire de sa commune par la justice, il a obtenu une dérogation pour l’occasion.
Alors que l’avocate du réalisateur a estimé qu’il avait été condamné « sur la foi de [la] seule parole » d’Adèle Haenel, la décision du tribunal, que Mediapart a consultée, montre que de nombreux écrits et témoignages étayent les déclarations de l’actrice. Christophe Ruggia a fait appel.
Vendredi 7 mars, la cour criminelle du Morbihan a clos l’examen des onze années que le chirurgien pédocriminel a passées dans cet établissement d’Indre-et-Loire, au début de sa carrière. Ses anciens collègues ont affirmé n’avoir rien soupçonné, ni repéré « aucun signal ».
L’homme âgé de 56 ans a écopé de neuf ans de prison après deux jours de procès au tribunal correctionnel de Mulhouse, pour des faits commis entre 2003 et 2022. Une première alerte avait été lancée en 2007. Mais il a fallu attendre 2023 pour qu’il soit arrêté.
Les auditions des parties civiles ont débuté, jeudi 6 mars, au procès de l’ancien chirurgien, qui a avoué trois viols qu’il contestait jusque-là. Quatre femmes, mineures au moment des faits, avec des souvenirs ou non, ont exposé leurs traumatismes.
Au cours du procès du chirurgien pédocriminel, jugé pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, la question des victimes oubliées a affleuré. Enquête sur des dysfonctionnements en série.
Mardi 4 mars, l’interrogatoire de l’ancien chirurgien devant la cour criminelle du Morbihan a été largement consacré aux scènes de viol qu’il rapportait dans ses « journaux intimes ». Une interminable liste de ses perversions a été dressée.
La cour criminelle du Morbihan a entamé lundi 3 mars l’interrogatoire de l’ancien chirurgien, accusé de viols et d’agressions sexuelles sur près de 300 patients. Le pédocriminel a promis qu’il en avait « fini avec le mensonge ». Sans convaincre pour l’instant.