Si les mécanismes de formation des massifs montagneux sont désormais bien décrits, les scientifiques tentent de comprendre comment les rivières, les glaciers, les précipitations ou encore les méga-éboulements influent sur l’altitude des sommets – jusqu’à les faire disparaître.
Des analyses récentes en archéogénétique permettent d’éclairer les zones d’ombre qui pèsent encore sur l’histoire de nos ancêtres. Quitte à bouleverser les interprétations données jusque-là, comme à Rapa Nui ou dans la célèbre cité maya.
Les primates montrent des capacités d’adaptation de leurs comportements surprenantes en réponse à des bouleversements majeurs de leur environnement. Ces résultats nous rappellent l’existence d’un « capital culturel » chez les animaux, transmis de génération en génération, mais menacé par les effets des activités humaines.
Les scientifiques tentent de décrypter les mécanismes de régénération dont sont dotées de nombreuses espèces, certaines parvenant à faire repousser des parties entières de leur corps après une amputation. Des connaissances qui pourraient à terme servir en médecine régénérative.
Notre planète a longtemps été silencieuse. Depuis que la communication acoustique a émergé, elle a profondément modifié les relations entre les êtres vivants. La découverte récente de fossiles permet d’imaginer le son du monde il y a plusieurs centaines de millions d’années.
Définir une espèce n’est pas simple : depuis toujours, les scientifiques débattent des approches et des méthodes permettant de poser des frontières, forcément subjectives, dans le continuum du vivant. Ours, vipères ou grenouilles ne se laissent pas si facilement cerner.
Des stratégies de conservation, notamment celles héritées des années 1980, considèrent que les forêts tropicales seraient mieux protégées si elles étaient vidées de toute présence humaine. Mais des études montrent désormais les rôles importants joués par les peuples autochtones et leurs savoirs ancestraux dans cette préservation.
Des études paléoécologiques, archéologiques et historiques essaient de reconstituer la vie océanique passée. Leurs résultats battent en brèche l’idée selon laquelle celle-ci était quasiment intouchée il y a quelques décennies encore et questionnent les objectifs de conservation, parfois trop peu ambitieux, de ces écosystèmes.
En proposant de remonter le temps, non pas sur des dizaines, mais des centaines voire des milliers d’années, l’écologie historique bouleverse les connaissances que nous avons des écosystèmes qui nous entourent.
L’anthropocène est en passe de devenir une époque géologique officielle, tant les bouleversements apportés par notre espèce à la planète sont importants. La communauté scientifique s’attèle aujourd’hui à déterminer sa naissance et jusqu’aux traces géologiques qui le caractérisent le mieux.
La Terre est secouée par des tremblements plus de 2 500 fois par jour, la plupart du temps de façon imperceptible, provoquant d’autres fois des catastrophes dévastatrices. Comment les scientifiques, qui connaissent désormais bien l’origine de ces phénomènes, tentent-ils de les prédire ?