Éclats de sciences

Île de Pâques, Chichén Itza... Quand l’ADN fossile livre une autre histoire

Des analyses récentes en archéogénétique permettent d’éclairer les zones d’ombre qui pèsent encore sur l’histoire de nos ancêtres. Quitte à bouleverser les interprétations données jusque-là, comme à Rapa Nui ou dans la célèbre cité maya.

Alice Bomboy

L’île de Pâques, ou Rapa Nui en langue polynésienne locale, est régulièrement présentée comme l’exemple parfait du suicide écologique : là, au cœur de l’océan Pacifique, les habitant·es de cette terre émergée d’à peine 164 kilomètres carrés auraient signé leur perte en surexploitant ses ressources naturelles, notamment ses arbres, pour construire des statues monumentales, les moaïs. Un déclin mortifère de la population, au XVIIe siècle, aurait suivi, bien avant l’arrivée des colons européens, en 1722.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter