Les affaires de viols d'enfants en Centrafrique par des soldats français mais aussi des casques bleus ont remis sur le devant de la scène l'organisme des Nations unies chargé du contrôle interne (OIOS). Au lieu de le laisser faire son travail, la haute hiérarchie de l'ONU l'en empêche.
Flavia Pansieri, numéro deux du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, quitte son poste pour « raisons médicales ». Un départ qui fait suite à l'affaire des viols en Centrafrique.
Au sein d'une organisation qui prône la tolérance zéro en matière d'abus sexuels, les plus hautes huiles des Nations unies ont tout fait pour décourager les enquêtes sur les auteurs de viols, alors même que l'alerte avait été donnée par ses fonctionnaires.
Deux mois après la révélation de viols commis par des soldats français en Centrafrique, Mediapart a pu étayer la validité des accusations et le fait que les abus sexuels continuent aujourd'hui avec différents contingents. Ces crimes se déroulent dans le contexte d'un pays où les Occidentaux se croient souvent tout permis.