Sous Ban Ki-moon, l'ONU peine à enquêter sur ses propres dérives
Les affaires de viols d'enfants en Centrafrique par des soldats français mais aussi des casques bleus ont remis sur le devant de la scène l'organisme des Nations unies chargé du contrôle interne (OIOS). Au lieu de le laisser faire son travail, la haute hiérarchie de l'ONU l'en empêche.
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DeDe notre correspondante à l'ONU (New York).- Le 14 juillet 2010, Inga-Britt Ahlenius, secrétaire générale adjointe de l’ONU et responsable du bureau des services de contrôle interne (OIOS), terminait son mandat de cinq ans. Dans son rapport de fin de mission, elle accusait Ban Ki-moon d’avoir saboté son travail et d’être prêt à tout pour avoir le contrôle du bureau des investigations internes : « Vous avez souvent déclaré que votre style serait celui du travail d'équipe et de collaboration. En réalité, il est celui du commandement et du contrôle. Et plutôt que de soutenir OIOS qui fut établi pour vous aider dans l'exercice de vos responsabilités, vous n’avez eu de cesse de chercher à le contrôler dans le seul but d’amoindrir son action. Monsieur, votre action manque de transparence. » (Lire l'intégralité du rapport sous l'onglet Prolonger.)