J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Où l’on essaie de comprendre le roman national que Xi Jinping, le numéro un chinois, met en œuvre au service de la légitimité d’un Parti communiste bientôt centenaire. Premier volet de notre série sur la déconstruction de la mythologie nationaliste en Chine.
En perte de vitesse face à son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle de novembre, le président américain tente de criminaliser le mouvement de protestation qui a surgi après le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd il y a près de deux mois.
Les États-Unis ont annoncé la fermeture du consulat général chinois à Houston, Texas. La veille, deux hackers chinois avaient été accusés par la justice américaine d’avoir tenté récemment de s’introduire dans les systèmes informatiques d’entreprises développant des vaccins contre le Covid-19.
Joël Charbit et Gwenola Ricordeau travaillent tous deux sur le système pénal. Dans un entretien à Mediapart, ils reviennent sur l’histoire du mouvement abolitionniste, qui souhaite en finir avec la prison, les tribunaux et la police, et les effets produits par le meurtre de George Floyd.
Un peu partout dans le monde, les autorités nationales ou locales font une pause dans le processus de déconfinement en raison d’une remontée des contaminations. En Europe, cinq villes ont reconfiné tout ou partie de leur population.
À Hong Kong, la loi sur la sécurité nationale qui entend réprimer le « séparatisme », le « terrorisme », la « subversion » et la « collusion avec des forces extérieures et étrangères » est entrée en vigueur. Signifiant la fin du « un pays, deux systèmes ».
Il y a près de 60 ans, les deux géants asiatiques s’étaient affrontés. La Chine avait montré sa supériorité mais Mao avait su jusqu’où ne pas aller pour ne pas entraîner son pays dans une nouvelle confrontation avec les États-Unis.
La mort de George Floyd aux États-Unis suscite une vague internationale de soutien. Ces manifestations sont l’occasion de dénoncer les brutalités policières et la discrimination des personnes racisées.
Ce projet dévoilé lors de la session parlementaire chinoise intervient en pleine crise politique à Hong Kong. Les démocrates dénoncent une nouvelle attaque contre les libertés et le statut spécial dont bénéficie l’ex-colonie britannique.
Alors que de plus en plus d’États assouplissent les mesures de confinement, le président américain se voit reprocher de ne pas présenter un plan national pour faire face au Covid-19. Certains experts craignent une nouvelle vague à l’automne.
Interrogé sur la façon dont la Chine a géré l’épidémie, Emmanuel Macron a déclenché une petite bombe diplomatique en jugeant qu’« il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas ». Pour préserver sa « bonne collaboration » avec le régime de Xi Jinping, l’Élysée tempère le propos.
Les autorités chinoises continuent de nier toute tentative au départ de dissimuler l’ampleur de l’épidémie de Covid-19. Mais les preuves s’accumulent sur les premiers jours de janvier.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Contrairement à ce que disent depuis près de trois ans deux journalistes, Ines Daif et Stéphane Kenech, Mediapart n’a pas volé le fruit de leur travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à leur participation à une enquête à laquelle ils s’étaient greffés en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.
Pedro Almodovar l’avait popularisé en l’intégrant dans son film « Attache-moi ». Ces dernières semaines, l’ancien tube du groupe Dúo Dinámico est repris sur les balcons.
La lutte contre le coronavirus 2019-nCoV bat son plein en Chine. Décrétée cause nationale, elle est l’occasion pour le Parti communiste de punir les cadres fautifs et d’exalter les héros positifs.