J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Notre dossier: le monde déstabilisé par le coronavirus
— Note de veille
En Chine, le pouvoir a lancé une enquête après l’émotion suscitée par le décès du médecin Li Wenliang, devenu un héros dans le pays en raison de son rôle de lanceur d’alerte dans l’épidémie du nouveau coronavirus.
Notre dossier: le monde déstabilisé par le coronavirus
— Parti pris
L’État-parti, sous l’égide de Xi Jinping, ne lutte pas seulement pour la santé des Chinois, mais aussi pour sa légitimité à gouverner la grande puissance asiatique. Mobilisation et sanctions vont de pair.
Notre dossier: le monde déstabilisé par le coronavirus
— Note de veille
Si l’heure est à l’union nationale, des critiques se font jour au sein du système pour dénoncer la lenteur des décisions prises par les autorités locales. La Cour suprême a même loué le travail de lanceur d’alerte de huit habitants de Wuhan, l’épicentre de l’épidémie.
Notre dossier: le monde déstabilisé par le coronavirus
— Note de veille
La plupart des médias officiels chinois décrivent une mobilisation générale contre le coronavirus, au nom de la solidarité nationale sous l’égide du Parti communiste. Mais, depuis Wuhan, épicentre de l’épidémie, des citoyens osent poser les questions gênantes via YouTube ou Twitter bloqués en Chine mais disponibles grâce aux VPN.
Notre dossier: le monde déstabilisé par le coronavirus
— Note de veille
Un nouveau coronavirus, proche de celui du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère), a provoqué la mort de 17 personnes en Chine. L’épicentre est la ville de Wuhan, un nœud ferroviaire et aéroportuaire dans le centre du pays. Avant les grands déplacements provoqués par les fêtes du Nouvel an lunaire, les autorités affirment tout mettre en œuvre et agir en toute transparence contrairement à l’épidémie de 2003.
En novembre à Hong Kong, l’opposition démocrate raflait la majorité des sièges dans un scrutin local. Samedi à Taïwan, la présidente Tsai Ing-wen, opposée à toute forme d’unification avec la Chine, a été réélue. Dans ces deux territoires dont l’histoire a été marquée par le colonialisme, une majorité des habitants perçoivent l’ethno-nationalisme de Pékin comme une menace.
Les incendies qui ravagent le sud de l’Australie ont entraîné au moins la mort de 17 personnes et dévasté des régions entières. Le gouvernement libéral est vivement critiqué.
Dans la Chine de Xi Jinping, les manifestations publiques défiant le pouvoir sont extrêmement rares. Mercredi à Shanghai, des étudiants de l'université Fudan se sont rassemblés pour chanter l’hymne de l’université. Une manière de protester contre la révision de la charte de l’établissement qui a effacé les notions d’« indépendance académique » et de « liberté de pensée ».
De 2001 à 2012, Genaro García Luna a mené la lutte contre le trafic de drogue au Mexique, à la tête de l’équivalent du FBI puis comme ministre de la sécurité publique. Il a été arrêté aux États-Unis et inculpé pour liens présumés avec l’un des principaux cartels de son pays.
Le mouvement de protestation qui agite l’ancienne colonie britannique est entré dans son septième mois. La contestation est dans la rue, mais également sur les dessins et les affiches qui tapissent les espaces publics et circulent sur le Net et dans les groupes Telegram qui relient les manifestants. Car là aussi il s’agit de suivre le mot d’ordre « Be Water ». Illustrations.
Dans un entretien à Mediapart, l’universitaire Hélène Combes dresse le bilan de la première année au pouvoir d’Andrés Manuel López Obrador au Mexique. « Des gens dans son entourage jugent qu’il est plus nationaliste que de gauche », explique-t-elle.
Alors que les manifestations de rue ont repris ce week-end à Hong Kong, un chirurgien de l’ex– colonie britannique, Darren Mann se rend à Genève pour rencontrer les principaux acteurs de l’engagement humanitaire afin de dénoncer les dangers encourus par le personnel médical qui soigne les blessés. Mediapart l’a rencontré.
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Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.
Pedro Almodovar l’avait popularisé en l’intégrant dans son film « Attache-moi ». Ces dernières semaines, l’ancien tube du groupe Dúo Dinámico est repris sur les balcons.
La lutte contre le coronavirus 2019-nCoV bat son plein en Chine. Décrétée cause nationale, elle est l’occasion pour le Parti communiste de punir les cadres fautifs et d’exalter les héros positifs.
La Chine doit faire face à une situation de catastrophe sanitaire avec l’épidémie de coronavirus, qui, lundi 3 février avait provoqué 361 décès. Et, dans ces moments de crise, l’acteur et chanteur de Hong Kong, Jackie Chan, répond toujours présent.
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