« La communauté LGBT constitue pour Poutine l’ennemi intérieur parfait » 

L’attaque lancée en février 2022 contre l’Ukraine a été marquée par un redoublement des saillies homophobes du chef du Kremlin, encore présentes dans son discours du 21 février. Entretien avec Igor Chervinsky, jeune chercheur ukrainien exilé à Paris, qui enquête sur la communauté LGBT en Russie. 

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À 22 ans, Igor Chervinsky, né à Sébastopol, dans la péninsule de Crimée, a deux passeports. L’un ukrainien, l’autre russe. Mais il se sent avant tout ukrainien. Il connaît bien la société russe, car il a effectué toute sa formation universitaire à Moscou. Tout d’abord dans un bastion du conservatisme impérial grand-russe poutinien, l’Institut d’État des relations internationales de Moscou, qui dépend du ministère des affaires étrangères. « Tout ce que je ne veux pas », dit-il. Ensuite, il est allé dans un établissement qui représente « le dernier îlot de liberté qui reste en Russie », l’École des hautes études en sciences économiques.

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