J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La France est la victime collatérale de l’alliance entre les États-Unis, l’Australie et la Grande-Bretagne face à la Chine. Mais cette crise transatlantique montre aussi la nécessité d’en finir avec l’héritage écrasant du gaullisme flamboyant.
Le partenariat conclu entre les États-Unis, l’Australie et la Grande-Bretagne pour contrer la Chine torpille le contrat passé en 2016 entre Paris et Canberra pour la fourniture de 12 sous-marins.
Depuis 2011, le projet « Coûts de la guerre » mené par un groupe d’universitaires américains tente d’établir le vrai bilan de « la guerre contre le terrorisme », de l’Afghanistan à la Libye, en passant par l’Irak. Entretien avec sa cofondatrice, Catherine Lutz.
La Cour suprême du Mexique a déclaré mardi 7 septembre que la criminalisation de l’avortement était inconstitutionnelle. Une décision sans précédent et une victoire majeure pour les droits des femmes dans ce pays d’Amérique latine, où l’influence de l’Église catholique reste forte.
Les franges les plus nationalistes chinoises ont salué la chute de Kaboul, y voyant un nouveau signe du déclin américain. Mais Pékin, peu présent économiquement, attend surtout des talibans qu’ils respectent leurs promesses de lutter contre le terrorisme.
Plusieurs mois avant la chute de Kaboul, les journalistes Sonia Ghezali et Jean-Baptiste Renaud ont réussi à obtenir un entretien avec Mohammed Nabi Omari, ancien détenu de Guantanamo libéré en 2014 et un des négociateurs talibans au Qatar à partir de 2019. Leur documentaire est diffusé dimanche soir sur M6.
Une réunion officielle présidée mardi par le secrétaire général du Parti communiste chinois, Xi Jinping, a réaffirmé la volonté de Pékin de lutter contre les inégalités et de répartir plus équitablement les richesses. Une décision qui s’explique autant par des raisons politiques qu’économiques.
La chute de la capitale afghane a réveillé aux États-Unis le traumatisme de la guerre du Vietnam et de l’évacuation piteuse des diplomates américains à Saigon en 1975 à bord d’un hélicoptère. Une analogie historique rejetée par le président américain Joe Biden, décidé à en terminer avec les « guerres sans fin ».
Les talibans sont entrés dans Kaboul dimanche, parachevant une campagne militaire lancée en mai. Les conquêtes des villes se sont accélérées ces derniers jours, l’armée du gouvernement afghan soutenue par les États-Unis n’opposant guère de résistance. Le président afghan Ashraf Ghani, symbole de cette déroute, a fui son pays.
En une semaine, les insurgés se sont emparés des deux tiers de l’Afghanistan. Ils s’approchent de Kaboul, la capitale, où des dizaines de milliers de déplacés ont trouvé refuge. Joe Biden envoie 3 000 soldats pour sécuriser l’évacuation des Américains.
Le syndicat des enseignants de Hong Kong, l’un des plus puissants de l’ancienne colonie britannique, était la cible de l’exécutif local et de Pékin pour son engagement dans les manifestations pro-démocratie de 2019. Il est la dernière victime de la répression en cours.
Le géant de la tech chinoise Alibaba est secoué par une affaire de viol d’une employée par un de ses supérieurs. La police a arrêté l’agresseur présumé. Si l’entreprise a finalement sanctionné les fautifs, la victime a dû briser le mur de l’indifférence.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.