J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La chute de la capitale afghane a réveillé aux États-Unis le traumatisme de la guerre du Vietnam et de l’évacuation piteuse des diplomates américains à Saigon en 1975 à bord d’un hélicoptère. Une analogie historique rejetée par le président américain Joe Biden, décidé à en terminer avec les « guerres sans fin ».
Les talibans sont entrés dans Kaboul dimanche, parachevant une campagne militaire lancée en mai. Les conquêtes des villes se sont accélérées ces derniers jours, l’armée du gouvernement afghan soutenue par les États-Unis n’opposant guère de résistance. Le président afghan Ashraf Ghani, symbole de cette déroute, a fui son pays.
En une semaine, les insurgés se sont emparés des deux tiers de l’Afghanistan. Ils s’approchent de Kaboul, la capitale, où des dizaines de milliers de déplacés ont trouvé refuge. Joe Biden envoie 3 000 soldats pour sécuriser l’évacuation des Américains.
Le syndicat des enseignants de Hong Kong, l’un des plus puissants de l’ancienne colonie britannique, était la cible de l’exécutif local et de Pékin pour son engagement dans les manifestations pro-démocratie de 2019. Il est la dernière victime de la répression en cours.
Le géant de la tech chinoise Alibaba est secoué par une affaire de viol d’une employée par un de ses supérieurs. La police a arrêté l’agresseur présumé. Si l’entreprise a finalement sanctionné les fautifs, la victime a dû briser le mur de l’indifférence.
Une enquête pour recel de crimes contre l’humanité a été ouverte fin juin à Paris à la suite d’une plainte déposée deux mois auparavant contre Uniqlo et trois autres géants du textile par trois ONG (le collectif Éthique sur l’étiquette, l’association Sherpa et l’Institut ouïghour d’Europe) et une rescapée ouïghoure.
Après une série d’arrestations et le gel de ses comptes, le quotidien Apple Daily a annoncé la fin de sa parution au plus tard samedi. Une étape supplémentaire dans la mise au pas de l’ancienne colonie britannique par la Chine. Un « assassinat par asphyxie », dénonce Reporters sans frontières.
Aux sommets du G7 et de l’Otan, le président américain a, pour sa première tournée européenne, mis la Chine au programme des discussions. Mais une confrontation directe avec Pékin n’est pas du goût de tous ses alliés.
Au Pérou, tous les votes ont été décomptés, mais le résultat officiel de la présidentielle n’a pas encore été proclamé. Le candidat de gauche, Pedro Castillo, devance de 60 000 voix sa rivale conservatrice, Keiko Fujimori, qui dénonce des « fraudes systématiques ».
Au terme d’une enquête de plus d’un an et demi, l’organisation de défense des droits humains détaille les modalités effroyables de la répression menée au Xinjiang (nord-ouest de la Chine) à l’encontre des minorités turciques musulmanes. Elle appelle l’ONU à mettre en place un mécanisme d’enquête indépendant.
Pour le second tour de la présidentielle péruvienne, dimanche, Pedro Castillo, candidat de gauche, affronte la représentante de la droite, Keiko Fujimori, fille de l’ex-président emprisonné pour crimes contre l’humanité et corruption, qui tente d’effrayer l’électorat en dénonçant le « communisme » de son adversaire.
Dans cet archipel du Pacifique Sud, deux premiers ministres se disputent le pouvoir. Le sortant, présent depuis plus de 20 ans, conteste l’élection de son ancienne alliée désormais rivale, la féministe et écologiste Fiame Naomi Mata’afa. Le tout sur fond de présence croissante de la Chine dans la région.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.