J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un panneau « Non à la guerre » est apparu brièvement lundi dans le JT du soir de la principale chaîne russe. Mardi, la journaliste de 44 ans a été condamnée à une peine d’amende.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté mercredi une résolution réclamant à Moscou de retirer « sans conditions toutes ses forces militaires » d’Ukraine. L’armée russe se rapproche de la capitale Kiev. Nos infos sur les pertes militaires russes. Et notre analyse sur l'Inde qui rechigne à condamner l'agression de Poutine.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, l’ONG Amnesty International documente l’escalade des violations du droit humanitaire et des droits humains, y compris la mort de civils résultant d’attaques aveugles contre des zones et des infrastructures civiles. Entretien avec sa secrétaire générale, Agnès Callamard.
Au sixième jour de guerre, les forces russes ont multiplié les bombardements sur Kharkiv et sur Kiev, où une frappe sur la tour de télévision a fait cinq morts. La capitale est sous la menace d’un gigantesque convoi militaire, et les analystes craignent que le conflit ne devienne plus meurtrier pour les civils.
Les négociateurs russes et ukrainiens se sont quittés lundi en convenant d’un futur « deuxième round ». De violents combats font rage à Kiev et Kharkiv, la deuxième ville du pays.
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine, la Chine cherche à ne pas froisser son allié russe, sans cependant sacrifier ses intérêts économiques avec les Occidentaux. Illustration en a été donnée vendredi au Conseil de sécurité des Nations unies, où Pékin n’a pas soutenu la Russie lors du vote d’un projet de résolution condamnant l’agression de Moscou.
Pour expliquer la décision de Vladimir Poutine de déclarer la guerre à l’Ukraine, certains optent pour la folie. D’autres pour une fuite en avant d’un dictateur en mal de popularité, désireux de rassembler la Russie derrière lui. L’une des meilleures expertes pour répondre à ces questions est Gulnaz Sharafutdinova, autrice d’un livre référence sur le pouvoir poutinien. Entretien.
Ces dernières années, le président russe a imposé un roman national, dans lequel Moscou est victime des Occidentaux qui instrumentalisent l’Ukraine, berceau historique de la « Grande Russie ». Il y a recours pour justifier l’invasion de son voisin.
Pour condamner la reconnaissance par Vladimir Poutine des deux républiques séparatistes ukrainiennes, Berlin a annoncé mardi la suspension de l’autorisation du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne. L’Union européenne et les États-Unis ont annoncé des sanctions envers Moscou.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi soir qu’il reconnaissait l’indépendance des deux territoires ukrainiens contrôlés par des séparatistes soutenus par Moscou, ce qui pourrait déboucher sur un conflit d’ampleur.
La France avait annoncé, dans la nuit de dimanche à lundi, que les présidents américain et russe avaient accepté le « principe » d’un sommet entre eux proposé par Emmanuel Macron. La Russie a assuré mardi matin être toujours « prête » aux négociations avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
La Chine revendique d’avoir organisé des JO écologiques et durables. Mais au-delà de la polémique sur le recours massif à la neige artificielle, Pékin 2022 montre les différentes logiques à l’œuvre chez le géant asiatique lorsqu’il est question de transition écologique.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.