Journaliste professionnelle indépendante, mes enquêtes et reportages sur Mediapart s'intéressent particulièrement à l'actualité environnementale et sociale avec un fort tropisme sur les effets des politiques d'aménagement (secteurs minier, forestier, agricole, de production d'électricité et de captation de l'eau). Je fus correspondante pour l'AFP en Guyane pendant huit ans et rédactrice reporter pour le magazine Une saison en Guyane-Boukan le courrier ultramarin. Depuis quinze ans j'écris régulièrement pour la presse indépendante régionale : Guyaweb ainsi que Mediacités Nantes. Je suis joignable sur marion.briswalter@proton.me.
Les neuf militants et syndicalistes, porte-parole du mouvement anti-bassines, ont écopé de condamnations plus ou moins sévères ce mercredi 17 janvier au tribunal judiciaire de Niort. Certains annoncent vouloir faire appel.
À La Réunion, la centrale électrique de Port-Est fonctionne désormais aux agrocarburants. Mais ce n’est qu’un début pour l’électricien, qui prévoit de convertir tout son parc en Corse et dans les outre-mer. Cependant, plusieurs collectifs d’habitants et des élus pointent les vices de cette décision.
L’Association guadeloupéenne de sauvegarde de l’enfance à l’adulte est devenue incontournable dans le secteur du handicap sur l’île. Cependant, des manquements multiples posent la question de sa légitimité à poursuivre les missions qui lui ont été confiées.
Le « plan eau » du gouvernement prévoit de favoriser la réutilisation des eaux des égouts et de les rendre potables à certaines conditions. En Vendée, un dispositif expérimental permettrait d’économiser un million de mètres cubes d’eau. Mais il coûte cher et ne permettra pas à lui seul de préserver une ressource sous pression.
Le convoi de l’eau parti le 18 août des Deux-Sèvres s’arrête jeudi à Orléans au siège de l’organisme gestionnaire des eaux. Bousculée par la question des mégabassines, l’agence refuse tout moratoire mais pose désormais des conditions à son soutien.
Confronté à la persistance de manquements majeurs dans la prise en charge des enfants, que Mediapart avait révélés dès juin 2020, l’institut médico-éducatif départemental a été placé lundi en « cessation définitive d’activité » par l’agence régionale de santé.
Le jour même puis après la manifestation contre les mégabassines dans les Deux-Sèvres du samedi 25 mars, les ministres chargés de l’écologie et de l’agriculture ont défendu dans les médias la nécessité de multiplier ces infrastructures. Pour ce faire, ils ont égrainé sans complexe nombre d’approximations mensongères. Décryptage.
Au lendemain de la répression brutale de la mobilisation contre les mégabassines, les manifestants dénoncent la violence des actions policières et les accusent d’avoir retardé la prise en charge des blessés. Des faits confirmés par la Ligue des droits de l’homme, qui s’inquiète de la « militarisation des forces de l’ordre ».
Une grande mobilisation réunit samedi les opposants des mégabassines à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres voisines, face à laquelle 3 200 gendarmes et policiers vont être déployés. Vingt-cinq réserves d’eau ont été creusées en quinze ans sur le pourtour nord du Marais poitevin. La chambre d’agriculture des Pays de la Loire réclame une généralisation de ces ouvrages controversés.
Les deux opposants aux réserves de substitution ont été condamnés jeudi 2 mars à 500 euros d’amende chacun pour « dégradations aggravées » commises en 2021 sur une bassine de Cram-Chaban, en Charente-Maritime.
Deux à six mois de prison avec sursis assortis d’interdiction de territoire ont été prononcés vendredi par le tribunal correctionnel de Niort contre des militants « antibassines » reconnus coupables de « violences aggravées » et/ou de « dégradations avec circonstances aggravantes » lors d’une manifestation à l’automne 2021 dans les Deux-Sèvres. Jeudi à La Rochelle, quatre à cinq mois de prison avec sursis ont été requis contre deux autres membres du mouvement.
Dans la Vienne, l’État a donné jeudi 3 novembre un nouveau signal en faveur des mégabassines, en officialisant un protocole d’accompagnement pour la création de ces gigantesques réserves d’eau artificielles. De Poitiers au Marais poitevin, des crispations politiques autour de ces aménagements émergent doucement.