Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À trois semaines de la rentrée, le Conseil constitutionnel rend grâce au gouvernement sur la loi Travail. L'institution a retoqué seulement cinq articles mineurs, et renvoyé au placard les parlementaires qui contestaient la procédure et l’usage à trois reprises du 49-3. La bataille n'est pas terminée, disent pourtant les opposants au texte.
Le jeune Adel Kermiche, au moment de passer à l’acte, était assigné à résidence mais libre, porteur d’un bracelet électronique. La juge qui a ordonné sa mise en liberté surveillée est sous le feu d’intenses critiques. Plusieurs de ses confrères alertent sur les limites d’une telle curée médiatique.
Le nombre de chômeurs sans aucune activité augmente légèrement, de 0,2 % pour le mois de juin. C'est la deuxième hausse consécutive, après un mois d'avril plutôt rassurant. 3 525 700 personnes sont toujours sans aucune activité professionnelle au 1er juillet 2016.
Chaque mois ou presque, des hommes et des femmes s’immolent par le feu dans un espace public. Patrice Claude est passé à l’acte fin avril, sur le trottoir de la caisse de retraite du Sud-Est, à Marseille. Il a survécu. Sa fille Coraline se bat depuis pour faire sortir son histoire « du fait-divers ».
Après cinq mois de contestation sociale et un troisième recours au 49-3, la loi sur le travail a été définitivement adoptée jeudi 21 juillet. Malgré plusieurs concessions, le gouvernement n’a pas reculé sur l'essentiel.
Un fonds d’investissement vient d’être reconnu responsable de la déconfiture de l’entreprise Lee Cooper France et a été condamné à verser des dommages et intérêts aux salariés.
Le premier ministre a de nouveau utilisé l'article 49-3 pour faire passer le texte de loi sur le travail en seconde lecture à l'Assemblée. Une motion de censure de gauche est en cours de rédaction, mais il n'est pas acquis qu'elle trouve ses 58 signataires, encore moins qu'elle soit votée.
Le gouvernement, via la commission des affaires sociales de l'Assemblée, a tenté d'amadouer une nouvelle fois les frondeurs, en lâchant du lest sur le rôle des branches. Pas sûr que cela suffise à éviter un 49-3. L'intersyndicale n'y croit pas davantage.
Manifestations sous haute surveillance ce mardi, pour la onzième manifestation contre la loi sur le travail. Alors que le texte a été largement modifié par le Sénat et retourne à l'Assemblée le 5 juillet, le nombre de manifestants reste globalement stable: 15 000 à Paris et 65 000 dans toute la France selon la police, 55 000 et 200 000 selon les syndicats.> Loi sur le travail: notre dossier
Le Sénat a adopté, mardi 28 juin, une version amplement modifiée de la loi travail. Malgré les dénégations du gouvernement, le texte de la droite, majoritaire au palais du Luxembourg, ressemble furieusement à la première ébauche du projet concocté par Matignon fin février.
Les responsables politiques, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve en tête, ont choisi de dire leur indignation devant les dégradations mineures subies par les façades de l’hôpital pour enfants Necker, lors de la dernière manifestation parisienne contre la loi sur le travail. Mais le silence est total sur un manifestant gravement blessé, par le tir d’une grenade lacrymogène selon des témoins, ou une fusée artisanale selon des sources policières.
Contrairement au discours du gouvernement sur l'essoufflement du mouvement social, la manifestation du mardi 14 juin n'a pas été le baroud d’honneur annoncé d’une CGT marginalisée. C’est au contraire la plus forte mobilisation depuis le début du mouvement.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.