Le 49-3 qui (re)vient. L’examen en seconde lecture du projet de loi sur le travail aura donc duré en tout et pour tout quinze minutes. Manuel Valls a dégainé le fameux article de la Constitution qui lui permet de faire passer un texte sans vote, dès l’ouverture de la séance au Parlement, mardi 5 juillet. « Pas la peine de perdre encore du temps », soulignait dès lundi une source proche du premier ministre. « Nous gouvernons avec une majorité relative (…). Il y a un certain nombre de députés de gauche et parfois socialistes qui n’ont pas voté un seul texte important depuis juin 2012 », avait également dit mardi matin Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, sur France Info.
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