Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une semaine avant la fin de la conférence à Charm el-Cheikh (Égypte), aucune décision majeure n’a été prise. En cause, entre autres, la présence de nombreux lobbyistes des énergies fossiles et les manœuvres dilatoires des pays riches pour bloquer toute décision quant à la compensation des dégâts climatiques.
À mi-chemin des négociations à Charm el-Cheikh, les pays du Nord ne veulent toujours pas payer pour l’ensemble des « pertes et dommages » infligés au Sud. Les pays pauvres ont tout de même réussi à inscrire le sujet à l’agenda. En jeu : un véritable mécanisme de justice climatique.
Sur fond de tensions géopolitiques et dans un contexte de crise énergétique, Charm el-Cheikh, en Égypte, accueillera du 6 au 18 novembre la COP27. Le sommet international sur le climat devra s’atteler à un double défi : baisser drastiquement les émissions globales tout en répondant aux dommages irréversibles causés par le changement climatique dans les pays du Sud.
Pour pallier la fin des importations de gaz russe, les pays européens se ruent sur le GNL, produit essentiellement par les États-Unis et le Qatar. Si le groupe TotalEnergies profite de cet engouement gazier, les conséquences climatiques du GNL pourraient être lourdes pour la France comme pour les pays du Sud.
Dans un contexte de crise énergétique et climatique, le Sénat débat jusqu’au 4 novembre du projet de loi visant à accélérer le déploiement de l’éolien et du solaire en France. Les Républicains, majoritaires au palais du Luxembourg, veulent modifier le texte initial au prisme de leur obsession anti-éolienne.
Le groupe pétrolier est la première entreprise française poursuivie en justice pour le non-respect de son devoir de vigilance. Dans cette affaire qui se penche sur la violation des droits humains dans le cadre du mégaprojet EACOP, la justice a entendu, le 26 octobre, des spécialistes sans contrôler l’existence de liens d’intérêt.
Pour ne pas avoir à répondre aux questions gênantes sur ses exportations d’armement et sur l’empreinte carbone de ses jets privés, le constructeur Dassault Aviation a mis au point des « éléments de langage » destinés à ses salariés. Mediapart en détaille le contenu.
À rebours de toutes les recommandations scientifiques, la multinationale s’apprête à investir 3 milliards de dollars pour exploiter du gaz offshore en Afrique du Sud. Un projet nocif pour le climat comme pour la biodiversité exceptionnelle de la région, et qui réveille les blessures de la colonisation chez les pêcheurs locaux.
Dans une lettre aux Français postée sur les réseaux sociaux, le ministre chargé de l’économie a pointé les sarcasmes qu’il subit après avoir déclaré porter un col roulé, fustigeant rien de moins qu’« un drame de notre vie démocratique ». Mais le vrai drame démocratique réside dans son obstination à ne pas enclencher la transition climatique. Et à défendre les intérêts privés de TotalEnergies, au détriment des travailleurs, comme du climat.
Le président de la République s’est approprié le terme de « sobriété », tout en le vidant de sa portée subversive. Rien d’étonnant : réduire notre empreinte écologique suppose des mesures de justice et une redéfinition des besoins qui vont à l’encontre du logiciel macroniste.
Les Amis de la Terre et Survie publient une enquête inédite sur un futur oléoduc du géant pétrolier français en Tanzanie. Ce projet écocidaire et néocolonial aura des impacts désastreux sur les plans humain, écologique et climatique. Mais la résistance s’organise.
En pleine crise énergétique, le gouvernement présente dans l’urgence un projet de loi visant à accélérer le déploiement de l’éolien et du solaire. Un texte taillé pour les industriels, et qui sacrifie la biodiversité comme la démocratie participative.