Trois jours après le sommet de l’Alaska, Kyiv et ses alliés ont évoqué les garanties de sécurité et l’organisation d’un sommet avec Vladimir Poutine, et ont écarté d’hypothétiques échanges de territoires.
Donald Trump et Vladimir Poutine s’apprêtent à échanger sur l’Ukraine sans aucun représentant du pays. Sur place, des concessions sont envisagées mais avec deux idées fixes : que cette guerre ne redémarre pas aussitôt qu’un accord aura été trouvé et que le pays puisse choisir son destin.
En s’attaquant à deux organes anticorruption hérités de la révolution de la Dignité, Volodymyr Zelensky a provoqué un mouvement réflexe de la part de la société, particulièrement des jeunes, qui descend dans les rues et rappelle au chef de l’État que ses pouvoirs ne sont pas illimités.
Après l’invasion de l’Ukraine, un nombre anormalement élevé de dauphins ont été retrouvés morts sur les rivages. Pendant que la justice enquête, les écologistes dénoncent les activités de la marine russe et s’alarment des effets à long terme des combats.
Se préparant à une guerre longue, Kyiv développe des infrastructures en sous-sol dans les villes proches du front. La Finlande vient de prendre la tête d’une coalition pour l’aider dans cet effort, déjà visible dans les hôpitaux de Kherson et les écoles souterraines de Zaporijjia.
Après la capture d’une fraction de la région russe en août 2024, Volodymyr Zelensky espérait procéder à un « troc de territoires ». Mais les forces de Kyiv sont en grande difficulté dans ce secteur depuis que Washington a cessé, la semaine dernière, de partager son renseignement.
Dans le cadre de son mandat de protection, le Comité international de la Croix-Rouge intervient auprès des prisonniers de guerre en Ukraine et en Russie. Malgré un accès très limité, l’organisation continue de privilégier la diplomatie discrète à la dénonciation publique.
Le sermon plein de morgue infligé au président Zelensky par son homologue américain révolte le pays agressé, ulcéré que Washington confonde bourreau et victime. Même les voix critiques du chef de l’État le soutiennent publiquement.
Washington et Kyiv se sont entendus pour créer un fonds pour l’exploitation des ressources du pays. Le texte demeure flou et devra être complété, mais il est expurgé des demandes les plus irrecevables de l’administration Trump. Qui reçoit Zelensky vendredi pour le signer.
Depuis le mois d’août 2024, l’armée russe est aux portes de cette cité minière du Donbass, forçant la population à fuir en masse. Les déplacés emportent avec eux la mémoire de leur ville, qu’ils sont déterminés à entretenir pour qu’elle ne disparaisse pas.
Libéré en octobre après plus de deux ans en captivité, le militant des droits humains devenu soldat Maksym Boutkevitch témoigne des sévices infligés aux prisonniers de guerre. Il appelle la justice internationale à mettre un terme à l’impunité de la Russie.
Mediapart s’est entretenu avec une quinzaine d’anciens prisonniers de guerre ukrainiens tombés aux mains des Russes. Ces soldats ont des parcours et des profils différents. Mais tous ont subi des conditions de détention très dures. La plupart ont été torturés.