Ibtissam, 43 ans, mère de trois enfants, a survécu à une tentative de féminicide. Pour Mediapart, elle témoigne de sa difficile reconstruction, après quatorze ans de violences conjugales et une tentative de meurtre.
Le comédien de « Nos chers voisins » a été reconnu coupable le 14 mai de harcèlement sexuel et agressions sexuelles sur deux comédiennes dans le cadre d’une pièce de théâtre jouée en 2018-2019. Un « soulagement » pour les parties civiles après six ans de procédure.
Jugé vendredi pour harcèlement et agressions sexuelles sur deux comédiennes dans le cadre d’une pièce de théâtre, l’humoriste de « Nos chers voisins » a nié les faits. L’ex-footballeur et comédien Frank Lebœuf était cité comme témoin et confident des victimes.
Au nom de leurs clientes, elles militent pour que la justice ne déqualifie pas des viols sur mineurs consistant en des actes bucco-génitaux. L’enjeu, selon elles : sortir d’une « vision patriarcale » de la pénétration sexuelle, même si la loi a déjà changé en leur faveur.
La Cour européenne des droits de l’homme devrait rendre une décision au premier semestre 2025 pour huit requêtes demandant la condamnation de la France. Les plaignantes dénoncent une justice « violente » baignée de « stéréotypes sexistes ».
Un policier condamné pour violences conjugales et un autre soupçonné de faits similaires sont, d’après nos informations, toujours en poste, armés, à rebours de plusieurs instructions du ministère de l’intérieur.
Au second jour du procès du réalisateur, la procureure a requis sa condamnation à une peine de cinq ans dont deux ans ferme pour agressions sexuelles sur mineure, pour que la justice soit un outil de « lutte contre le silence » face aux violences sexuelles sur les enfants.
Au premier jour, lundi, du procès du réalisateur pour agressions sexuelles sur mineure sur la comédienne, cette dernière a expliqué parler « pour briser la solitude des enfants » victimes de pédocriminels. Lui a continué de nier les faits.
Le procès du réalisateur Christophe Ruggia pour agressions sexuelles sur mineure s’ouvre lundi 9 décembre. Il sera confronté à une plaignante, Adèle Haenel, dont le témoignage a provoqué une onde de choc en France. C’était il y a cinq ans, dans Mediapart.
Cinq ans après nos révélations, le procès aura lieu les 9 et 10 décembre à Paris. Mediapart a consulté l’ordonnance de renvoi devant le tribunal. Christophe Ruggia conteste les faits dénoncés.
C’est la réalisatrice Anissa Bonnefont qui écope de la peine la plus lourde : huit mois de prison avec sursis. Mathias Vicherat est condamné à cinq mois. Le tribunal l’a relaxé d’une partie des faits des violences physiques dont elle l’accusait.
À l’appel du collectif féministe #NousToutes, des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans toute la France le 23 novembre pour dénoncer les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, mais aussi le manque de moyens et les insuffisances législatives.