Malgré les nombreux témoignages qui le visent, Pierre Ménès a bénéficié du soutien de la direction de Canal+. Sa hiérarchie évoque désormais l’avoir averti en 2020. Selon nos informations, le chroniqueur a par ailleurs écopé d’un rappel à la loi en 2019 après une plainte pour « agression sexuelle ».
Cynthia, 37 ans, se bat pour faire reconnaître les violences que lui a infligées son ex-conjoint, mais aussi pour le bien-être de leur enfant. Face à l’attitude de plusieurs policiers, et à des procès-verbaux qu’elle juge « mensongers », elle a saisi l’IGPN et le ministère de l’intérieur dès 2018.
Des femmes intervenant ou travaillant en prison témoignent d’humiliations sexistes de la part de surveillants. Selon nos informations, une avocate toulousaine a déposé, fin octobre, un recours contre la maison d’arrêt de Seysses pour « excès de pouvoir », après avoir dû retirer son soutien-gorge.
L’ex-conjointe d’un policier municipal condamné pour violences conjugales a saisi la maire Maryse Joissains-Masini pour savoir pourquoi ce fonctionnaire était toujours en poste, et armé. L’opposition dénonce un climat d’impunité et le potentiel danger pour les citoyen·ne·s.
Depuis 2018, Sophie-Anne L. a déposé plusieurs plaintes pour violences conjugales contre son ex-compagnon policier. Mais elle s'est retrouvée elle-même convoquée pour violences sur conjoint devant le tribunal correctionnel de Versailles. Elle a finalement été relaxée.
Un ancien légionnaire a déposé plainte en décembre 2019 contre son supérieur pour agressions sexuelles. La Légion assure avoir pris des « sanctions lourdes », mais ce ne sont que des sanctions de premier groupe, les plus faibles dans le Code de la défense.
Spécialiste des comédies musicales, Stéphane Métro est renvoyé début 2020 en correctionnelle pour atteintes sexuelles sur deux mineur·e·s et pour propositions sexuelles à une autre mineure de 14 ans. Il a déjà été condamné en 1996 pour atteintes sexuelles sur deux garçons de 10 et 11 ans.
Selon les informations de Mediapart, il a fallu attendre trois ans après les premiers signalements de propos sexistes tenus par deux professeurs pour qu’une enquête administrative soit ouverte à l’école nationale de ski et d’alpinisme de Chamonix. Et elle est partielle.
Mediapart donne la parole à quelques-un·es des 180 000 enfants placés, qui subissent un confinement à part, loin de tout domicile parental. Ces adolescentes racontent ce qu’est leur vie confinée : stress, éducateurs épuisés… « C’est hyper dur. »
Après le 11 mai, des violences cachées à l’intérieur des familles pendant des semaines vont émerger, d’une ampleur sans doute inédite. Tous les indicateurs sont au rouge. Et le système de protection des mineurs n’aura pas été à la hauteur.
Quatre hommes ont accusé un commandant divisionnaire de la Vienne de les avoir agressés sexuellement entre 2006 et 2011. Après un non-lieu rendu l’an dernier, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Poitiers vient de demander sa mise en examen.
En Seine-Saint-Denis, où la protection de l’enfance est sinistrée, un centre est créé pour regrouper des enfants placés atteints du Covid-19. Des éducateurs craignent une « stigmatisation ». Et s’inquiètent, par ailleurs, des effets du confinement pour les jeunes : maltraitance, fragilisation des familles d’accueil, etc.