Les chercheurs et chercheuses qui travaillent sur le racisme subi par les musulmans sont confrontés à des insultes ou des menaces. En pleine montée de l’extrême droite, ils redoutent des coupes dans les financements de leurs recherches et la hausse des agressions à leur encontre.
Une représentante syndicale à la mairie d’Orléans a déposé plainte le 22 mars contre deux camarades pour « harcèlement moral » et « outrage sexiste et sexuel ». Après des signalements, elle et un collègue avaient été exclus de leur section. Interrogée par Mediapart, la confédération vient de lancer une enquête.
Deux familles palestiniennes réfugiées en France ont accepté de nous raconter leurs trajectoires, minées par des déracinements. Le premier en 1948, lors de la « Nakba », puis au siècle suivant leur exil d’une Syrie en guerre. Et aujourd’hui, l’impression d’une « nouvelle Nakba ».
Des vidéos que révèle Mediapart montrent qu’une femme de 67 ans, juive orthodoxe, a été privée de sa perruque alors qu’elle venait d’être arrêtée pour un refus d’obtempérer au commissariat de Créteil. Son avocat dénonce des violences policières « sexistes et antisémites ».
Jérôme Jimenez, porte-parole de l’Unsa Police, était jugé pour des violences physiques et psychologiques sur son ex-conjointe et son fils de 8 ans. Il nie les faits. Mardi, la procureure de République a requis un stage de parentalité.
La fonctionnaire dénonce des violences sur son enfant et sur elle-même de son ex-conjoint gendarme, qui a obtenu la garde de leur fils. Elle vient de saisir le ministre de l’intérieur.
Alors que M6 diffuse dimanche un documentaire d’Emmanuelle Béart consacré à l’inceste, la comédienne et chanteuse lyrique Judith Chemla dénonce le déni de justice trop souvent opposé aux femmes et aux enfants qui signalent des violences.
Anna Mouglalis, Clotilde Hesme et Laurence Cordier se disent victimes ou témoins de comportements inappropriés de la part du réalisateur. Alors que les festivals de la rentrée accueillent des hommes mis en cause pour violences sexuelles, elles dénoncent une industrie aveugle à ces questions.
Philippe Garrel, cinéaste multi-primé de 75 ans, est mis en cause par cinq comédiennes qui dénoncent des propositions sexuelles lors de rendez-vous pour des rôles, dont quatre relatent des tentatives de baisers non consentis. Le réalisateur nie la majorité des faits. Il explique avoir « mal interprété » des « ressentis » et évoque une « remise en question ».
Après nos révélations de 2019 sur les accusations visant le comédien connu pour son rôle dans la série « Nos chers voisins », deux plaintes ont été déposées pour harcèlement et agression sexuelle par deux actrices de théâtre. Thierry Samitier qui nie les faits a été placé en garde à vue le 9 mai.
Elles représentent 10 % des assassinats répertoriés dans la base de données « Femmes à abattre », soit bien plus que leur proportion dans la société. En France, le seul féminicide politique identifié depuis dix ans concerne l’activiste Vanesa Campos, tuée en 2018 au bois de Boulogne.
Élues, avocates, journalistes, défenseuses des droits humains, elles ont été victimes d’un « féminicide politique ». Assassinées pour les causes qu’elles portaient et parce qu’elles étaient des femmes. Une enquête inédite, intitulée « Femmes à abattre », s’est penchée sur près de 300 meurtres partout dans le monde.