Le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a annoncé jeudi 26 mars la mise en place d’un dispositif d’alerte dans les pharmacies pour les femmes victimes de violences, après une hausse de plus de 30 % de ces violences depuis le début du confinement.
Quatre hommes ont accusé un commandant divisionnaire de la Vienne de les avoir agressés sexuellement entre 2006 et 2011. Malgré un non-lieu rendu l’an dernier, ils espèrent obtenir un procès. L’audience d’appel est prévue le 3 mars.
Depuis 2018, Sophie-Anne L. a déposé plusieurs plaintes pour violences conjugales contre son ex-compagnon policier. Mais elle se retrouve elle-même convoquée pour violences sur conjoint devant le tribunal correctionnel de Versailles l’été prochain.
Partout en France, des enfants deviennent orphelin·e·s de mère à la suite de féminicides. Ils sont bien souvent laissés à leur sort, sauf en Seine-Saint-Denis. Le sujet est abordé mardi à l’occasion du Grenelle des violences conjugales. Témoignages.
Mediapart révèle plusieurs nouveaux témoignages de femmes visant l’acteur de Nos chers voisins. Parmi elles, une habilleuse de la fiction de TF1 et une technicienne d’une pièce de théâtre jouée à Paris en 2014 et 2015. Elles décrivent des comportements déplacés similaires et répétitifs.
Selon les informations de Mediapart, la pièce Boeing Boeing, à l’affiche jusqu’en mars 2019, s’est brutalement arrêtée en raison des accusations visant un comédien, Thierry Samitier. Deux actrices se sont plaintes de propos et de gestes déplacés, soutenues dans leur démarche par plusieurs collègues, dont l’ancien footballeur Frank Lebœuf.
Céline a tout fait pour être protégée de son ex-compagnon : mains courantes, plaintes pour violences, lettres au parquet et au gouvernement. Elle avait obtenu en 2017 que son adresse lui soit dissimulée, mais cette décision a été levée début juillet.
Deux enseignants de l’université parisienne sont visés chacun par une plainte pour viol. Suspendus par la présidence, ils avaient tous deux déjà été l’objet d’alertes plusieurs années auparavant. Paris-1 promet une charte pour les stages de terrain organisés dans plusieurs disciplines.
Alizé Bernard a vécu huit ans de violences conjugales, de coups de pied et de poing, de paroles humiliantes. Pour déposer plainte contre son conjoint gendarme, elle a dû s’y prendre à plusieurs fois, se heurtant à des refus et au soutien dont a bénéficié son compagnon de la part de certains collègues. Elle a dénoncé les intimidations subies à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale.
Les femmes de policiers ou de gendarmes violentées par leur conjoint osent peu signaler ce qu’elles subissent. À la crainte de ne pas être crues, s’ajoutent bien souvent les menaces du mari d’étouffer la procédure avec l’aide de collègues. Si plainte il y a, certaines se retrouvent avec des procès-verbaux omettant des faits, et face à des professionnels réticents à mettre en cause leurs collègues.