La lutte d’une femme de gendarme pour se protéger des violences
Alizé Bernard a vécu huit ans de violences conjugales, de coups de pied et de poing, de paroles humiliantes. Pour déposer plainte contre son conjoint gendarme, elle a dû s’y prendre à plusieurs fois, se heurtant à des refus et au soutien dont a bénéficié son compagnon de la part de certains collègues. Elle a dénoncé les intimidations subies à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LeLe 27 janvier 2017, Alizé Bernard a vu une partie des violences qu’elle a endurées pendant huit ans enfin reconnues par le tribunal correctionnel de Pontoise. Ce jour-là, Laurent E., gendarme réserviste de la brigade de Pontoise, de 15 ans son aîné, a été déclaré coupable de violences conjugales en 2014 et 2016. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis, sans mention au bulletin n° 2 du casier judiciaire. Il a pu ainsi continuer à former des gendarmes à l’autodéfense et à réaliser des arrestations domiciliaires.